(CROISSANCE AFRIQUE)-Le pétrolier Shell a enregistré un bénéfice ajusté de 9,1 milliards USD au premier trimestre de l’année en cours, grâce à l’envolée des prix du pétrole et du gaz stimulée par un environnement géopolitique et macroéconomique volatile. C’est ce qu’a annoncé l’entreprise dans son bilan trimestriel publié le jeudi 5 mai 2022.
Selon l’Agence ecofin, ce bilan est environ trois fois plus que le bilan du premier trimestre de l’année dernière, mais c’est surtout son bénéfice trimestriel le plus important en 14 ans. D’ailleurs, ce montant est plus élevé que celui attendu par les analystes, soit 8,7 milliards USD.
Il s’agit d’un résultat qui a été atteint malgré une baisse de la production due aux activités de maintenance, notamment la révision planifiée d’un train de l’usine de production, de transformation et de synthèse à partir de gaz naturel Pearl GTL au Qatar ainsi que la maintenance de la plateforme australienne de liquéfaction Prelude FLNG
« Au regard de cette amélioration des recettes, le Conseil d’administration a décidé d’augmenter son dividende pour le premier trimestre d’environ 4 %, à 0,25 dollar par action. Après la publication des résultats, les actions de Shell ont bondi de 3 % durant les échanges à Londres, à la mi-journée », rapporte l’Agence ecofin.
Notons que que le commerce de pétrole et de gaz est devenu de plus en plus lucratif pour les majors avec la demande se redressant après la pandémie, tandis que le conflit en Ukraine a exacerbé les craintes de pénurie.
Daouda Bakary Koné