(CROISSANCE AFRIQUE)–En Algérie, le président Tebboune a annoncé «tous les indicateurs économiques sont au vert et l’économe nationale est dans le bon sens. Selon lui, son pays dispose d’une réserve de change de 64 milliards USD, d’un excédent financier, des investissements sont lancés et de nombreux emplois créés.
«85% du capital algérien sont privés, et l’ère de la gestion administrative de l’économie est révolue», a-t-il soutenu, citant, à titre d’exemple, les prévisions du Conseil du renouveau économique algérien (CREA), selon lesquelles «l’investissement privé dépassera 30 milliards de dollars américains fin 2027», a déclaré le président teboune sur le plateau de la chaîne d’information qatarie Al-Jazeera.
Ainsi, il souligne par la suite que les salaires en Algérie ont été revus à la hausse pour la troisième fois de suite avec un taux d’augmentation de 32% pour un taux d’inflation de 9%. Le chef de l’Etat Algerien rappellera en outre l’institution de l’allocation chômage qui profite à quelque deux millions de chômeurs. Il ajoute que le pays enregistrait «une croissance, un développement, des espoirs, et des horizons, comme en témoignent toutes les instances internationales»
Par ailleurs, «la consommation interne du gaz est colossale», il a rappelé que le taux de raccordement des ménages au gaz avait atteint 72% à l’échelle nationale. C’est pourquoi, le président Tebboune a affirmé que la contribution du secteur privé était parmi les points forts de l’économie algérienne, notamment avec la concrétisation du guichet unique pour l’investissement et l’éradication de la bureaucratie.
«La véritable force des peuples n’est pas la puissance militaire, mais plutôt la force économique», a-t-il fait observer. Il a rappelé, dans ce cadre, que l’Algérie était la 3e ou 4e économie en Afrique et n’a pas de dette extérieure avec une croissance économique interne de 4,3%, ajoutant que le revenu par habitant en Algérie est supérieur de deux fois et demi à celui dans certains pays voisins.
Notons que plus de 1 300 investisseurs attendent l’obtention d’une autorisation pour entamer le travail, ce qui contribuera à la création de 55 000 postes d’emploi en 18 mois seulement. Pour rappel, l’Algérie a enregistré une production agricole de 34,5 milliards USD fin 2022, soit 17% du PIB, tandis que la contribution prévisionnelle du secteur industriel au PIB devrait augmenter à au moins 10% d’ici 2024-2025.
Korotoumou Sylla