(CROISSANCE AFRIQUE) – Le gouvernement britannique débloque 15 millions de livres sterling provenant du budget de l’aide publique au développement (APD) pour soutenir le personnel de santé au Kenya, au Nigeria et au Ghana.
« Un personnel hautement qualifié et résilient est l’épine dorsale d’un service de santé solide. Je suis donc ravi que nous puissions soutenir la formation, le recrutement et la rétention de personnels de santé qualifiés au Kenya, au Nigeria et au Ghana. Ce financement vise à faire une réelle différence dans le renforcement de la performance des systèmes de santé dans chacun des pays participants, ce qui aura un effet d’entraînement sur l’amélioration de la préparation mondiale à la pandémie et la réduction des inégalités en matière de santé. La pandémie nous a montré que les patients au Royaume-Uni ne sont pas en sécurité à moins que le monde dans son ensemble ne soit résilient face aux menaces sanitaires, et cela nous aidera à concrétiser cette ambition », a déclaré le ministre de la Santé, Will Quince.
Ainsi, le financement aidera le personnel à se perfectionner et à améliorer les résultats en matière de santé grâce à une meilleure administration, à la collecte de données et aux possibilités de formation et de maintien en poste; soutenir un personnel de santé international solide permet de mieux équiper le Royaume-Uni pour relever les défis mondiaux en matière de santé.
Le Royaume-Uni fournira un coup de pouce de plusieurs millions de livres pour soutenir le recrutement et la rétention du personnel de santé dans trois pays africains – le Kenya, le Nigeria et le Ghana – soutenant la résilience face aux défis mondiaux de la santé.
Quinze millions de livres du budget réservé à l’aide publique au développement (APD) pour 2022-2025 seront engagés pour optimiser, développer et renforcer les personnels de santé dans les trois pays africains. Reconnaissant l’importance du personnel de santé dans les pays à revenu faible et intermédiaire pour l’amélioration des résultats sanitaires et la réalisation de la couverture sanitaire universelle, le financement permettra aux habitants du Kenya, du Nigeria et du Ghana d’accéder à la gamme complète des services de santé dont ils ont besoin, quand ils en ont besoin.
Six millions de livres provenant de l’engagement de financement de l’APD aideront l’OMS à fournir des travaux de planification et de renforcement des capacités des personnels de santé – tels que des systèmes administratifs améliorés et des opportunités de formation et de rétention – en collaboration avec les gouvernements locaux et les parties prenantes du système de santé.
Dans le cadre de ce programme, le ministère de la Santé et des Affaires sociales gérera également un programme de subventions concurrentielles de 9 millions de livres sterling sur deux ans pour une organisation à but non lucratif afin de coordonner la prestation du travail en partenariat dans les pays participants.
Les programmes de partenariat pour le personnel de santé comprennent la mise en relation des institutions britanniques avec les systèmes de santé locaux, la promotion des échanges de compétences et l’amélioration du programme, de la réglementation et de l’orientation au Kenya, au Nigeria et au Ghana.
Le coordinateur de la prestation sera responsable de la mise en place, du financement et de la supervision de ce travail afin d’améliorer la qualité et la rétention du personnel de santé dans les trois pays et, en fin de compte, d’aider à garantir de meilleurs résultats pour les patients.
Le financement s’appuie sur 5 millions de livres sterling précédemment engagés dans le cadre du programme Building the Future International Workforce ODA au Ghana, en Ouganda et au Somaliland, qui vise à améliorer la planification et la gestion des personnels de santé, à offrir des opportunités de formation aux réfugiés et aux personnes déplacées et à relier les institutions du NHS au pays. établissements de santé.
Le Kenya, le Nigéria et le Ghana ont été choisis pour le prix de l’APD car ils ont montré un besoin évident de soutien de la main-d’œuvre, comme en témoignent les taux de mortalité élevés de la population et le faible nombre d’employés, ainsi que le chômage parmi leurs agents de santé formés.
