Le ministère égyptien des Transports a prévu dépenser 6,5 milliards USD pour la mise en œuvre de 24 projets de transport. Cela représente 25 % du portefeuille de financement du développement du ministère de la Coopération internationale.
Entre chantiers ferroviaires et unités mobiles modernes, le gouvernement entend faire d’une pierre deux coups en atténuant les difficultés liées à la mobilité, qui s’ajoutent aux défis écologiques.
Selon Kamel Al-Wazir, ministre égyptien en charge des Transports « Le développement des systèmes de signalisation sur les voies ferrées, les unités de transport mobiles, le monorail en direction de la nouvelle capitale administrative à partir de la ville du 6 octobre, les rénovations du métro, la réhabilitation du tramway sur Raml Line, de même que l’achèvement rapide des études d’impact environnemental et de faisabilité économique des projets prévus en 2022 », .
Notons que ces différents projets qui nécessitent des investissements colossaux ont été initiés depuis quelques années dans le cadre de la mise en œuvre du plan stratégique du gouvernement égyptien dénommé Vision 2030 qui intègre des transformations remarquables à apporter au système de transport du pays.
» Avec en toile de fond une grande métamorphose opérée sur le réseau ferroviaire ainsi qu’un renouvellement quasi complet de la flotte nationale de locomotives », a précisé l’Agence ecofin. Notons que l’industrie du transport tient une place de choix dans la politique de développement en Egypte.
Hamadoun Alphagalo