(CROISSANCE AFRIQUE)- De nombreuses personnes voyagent à travers le monde particulièrement des pays en voie de développement vers les pays développés.
Hommes d affaires, etudiants, patients sanitaires, jeunes sans emplois bref beaucoup de mouvements de populations vers les zones développées.
De nombreux pays ont mis en place un système d’exploitation voire de prébendes pour rentabiliser cette question migratoire en mettant en place des modes de délivrance de visas coûteux, compliqués générant ainsi d’énormes masses d’ argent pour faire face aux trais de fonctionnement des ambassades et peut être pour dégager des plus-values . Bref un business des visas éhonté qui ne dit pas son nom.
Parfois même ces systèmes ne respectent pas la condition humaine vu les longues files constituées sous le soleil et les réponses parfois très déplacées servies.
Une fois on a dit à une de mes connaissances » vous êtes en « deuxième division », on vous refuse le visa »
Sur le visa Schengen, les responsables donnent la version explicative ci dessous :
» Il y a des frais d’administration non remboursables pour postuler à un visa. Les frais de visa ont été synchronisés dans les pays de l’espace Schengen »
Le tarif régulier (en euros)
Le visa de transit aéroportuaire 60,00 €
Le visa Schengen de court séjour, moins de 90 jours 60,00 €
Le visa de long séjour, plus de 90 jours 99,00
Exemple: Algérie: nombre de demandeurs moyens 600 000
Admettons 80 euros par personne soit 48 000 000 d euros dont 50% soit 24 000 000 d euros perçus indûment.
Ce n’ est pas normal. L’activité de délivrance de visa ne doit pas avoir un cachet marchand.
Parfois même, les procédures frôlent l’ arnaque de mon point de vue. On ne rembourse jamais les frais déboursés par les récipiendaires même en cas de refus.
Non ce n’est pas normal.
Pourquoi ne pas instruire d’abord et ne faire payer uniquement que ceux à qui on accepte le visa.
Ensuite s »assurer que les frais demandés couvrent uniquement les coûts administratifs exclusivement liés à la demande à l’exception des salaires qui relèvent des États. Il s’ agit de s’assurer qu il n’ya pas de stratégie marchande derrière.
Les ressortissants des pays en développement sont fatigués par ces pratiques injustes et il est grand temps que les gouvernements s’en saisissent et interpellent les chancelleries actrices de telles pratiques malsaines.
Des pays pauvres, sans grandes ressources, qui font face à beaucoup d’ ‘urgence ne doivent pas financer des pays développés C’est indécent et scandaleux.
Je lance la pétition ci dessous intitulée « HALTE À L’ ESCROQUERIE SUR LES VISAS » et vous sollicite pour sa signature.
Voici le lien
https://lnkd.in/e39ci5BS via @mesopinions_com
Magaye GAYE
Économiste International