(CROISSANCE AFRIQUE)–Il s’agit d’un Comité qui regroupe des sociétés françaises (Dumez, Socamat, EJL, ETPC, Jean Lefebvre, France Telecom…), selon une note récemment adressée à la présidence de la République, réclame le paiement d’une dette aujourd’hui évaluée à 316,8 milliards FCFA (517,7 millions USD).
Selon des documents consultés par Investir au Cameroun, l’expert financier et ex-détenu, Michel Thierry Atangana, est en discussion avec les autorités camerounaises pour le règlement des créances dues à des sociétés françaises, dans le cadre du Comité de pilotage et de suivi des travaux routiers (Copisupr), créé au début des années 1990.
« Cette créance, apprend-on, est constituée du nominal (26,4 milliards FCFA), augmenté des intérêts dus au retard causé par l’administration, conformément à la convention de régulation et de règlement définitif signée entre la République du Cameroun, représentée par le ministre des Finances, président de la Commission des arriérés de l’Etat, et les entreprises françaises citées plus haut. Cette convention fixe le taux d’intérêt à 10,5% l’an, à compter du constat de la date d’échéance non respectée par l’une des parties jusqu’au jour effectif du paiement », selon l’Agence ecofin.
Pour comprendre l’origine de cette créance, il faut savoir que pendant les années 1980, le Cameroun a connu l’une des plus graves crises économiques de son histoire, marquée notamment par le net recul des crédits alloués au budget d’investissement public et l’accumulation des impayés vis-à-vis des entreprises, notamment celles du secteur des bâtiments et travaux publics. Ces sociétés avaient alors décidé, tout au moins en ce qui concerne les entreprises européennes et françaises, de quitter le Cameroun. Suivez la suite à travers l’Agence ecofin.