(CROISSANCE AFRIQUE)- La Guinée Équatoriale a signé un accord avec Omega, une entreprise indienne reconnue dans le secteur agricole. Cet accord prévoit l’octroi de 20 000 hectares de terres en échange d’investissements estimés à 145 milliards de FCFA (soit 230 millions USD) par Omega.
Cette annonce a été révélée le même jour par la vice-présidence, qui a souligné l’importance stratégique de ce partenariat pour le développement économique du pays. En effet, cet investissement marque un tournant significatif dans l’agriculture equato-guinéenne, qui a longtemps souffert de l’insuffisance des infrastructures et de la technologie moderne. Le projet, qui vise à améliorer la production alimentaire et à réduire la dépendance aux importations, pourrait également créer des milliers d’emplois locaux, favorisant ainsi la prospérité dans les communautés rurales. De plus, Omega a promis de transférer des compétences et des technologies agricoles de pointe aux agriculteurs locaux, permettant une modernisation du secteur. Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’une stratégie nationale plus large, visant à diversifier l’économie du pays, traditionnellement dépendante des ressources pétrolières. Le gouvernement espère que cette collaboration avec Omega ouvrira la voie à d’autres investissements étrangers dans des secteurs similaires, renforçant ainsi la coopération entre la Guinée Équatoriale et l’Inde. En parallèle, cette initiative pourrait également susciter un regain d’intérêt pour l’agriculture durable, une préoccupation grandissante à l’échelle mondiale. En intégrant des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement, Omega pourrait non seulement booster la productivité, mais aussi protéger les écosystèmes locaux, un enjeu majeur pour le pays.
Les petites exploitations familiales, qui représentent une part importante de l’agriculture équato-guinéenne, pourraient bénéficier directement de ces nouvelles technologies, menant potentiellement à une réduction de la pauvreté rurale et à l’amélioration de la sécurité alimentaire.
En observant comment Omega gère ce projet, d’autres nations africaines pourraient être inspirées à envisager des partenariats similaires, créant ainsi un réseau de collaboration entre différents pays en développement.
De surcroît, ce partenariat pourrait servir de modèle, illustrant comment les relations commerciales peuvent transcender les frontières et favoriser un développement économique inclusif et durable pour les générations futures.
Daouda Bakary KONÉ