(CROISSANCE AFRIQUE)- Le Conseiller Technique du Ministère de l’Entrepreneuriat National, Cheick.T. Diakité a présidé, jeudi dernier, les travaux du lancement d’une formation professionnelle de 120 jeunes. Cette action concerne des jeunes en situation de vulnérabilité, répartis entre quatre filières : coiffure et esthétique ; froid et climatisation ; transformation agroalimentaire ; restauration.
Cofinancé par l’Agence Italienne de la Coopération au Développement (AICS) et ENGIM, un partenariat avec l’Association Malienne des Centres de Formation Processionnelle Agrées (AMCFP/MEFP) a été scellé pour conduire efficacement la composante 2 du projet axé sur « La formation professionnelle des jeunes».
Il faut rappeler que c’est dans le cadre de la mise œuvre du projet-FIL «Formation, Entreprise et Travail pour promouvoir un développement inclusif et durable ».
L’objectif général est de doter des jeunes en situation de vulnérabilité, des compétences nécessaires à l’exercice d’un métier en vue de leur insertion socio-économique.
Il s’agira spécifiquement : assurer la formation de 60 formateurs à la formation par alternance ; assurer la formation de 120 jeunes, répartis entre quatre filières avec des placements en stage dans des entreprises ; assurer l’accompagnement individuel des jeunes sélectionnés (mentorat), entre autres.
Cette formation qui se tiendra à Bamako va durer six mois en alternance entre le Centre et l’Entreprise.
Selon la Présidente de l’Association Malienne des Centres de Formation Professionnelle, Khady Camara, la formation professionnelle au Mali se trouve confronter à de nombreux défis, dont le manque de financement, la faiblesse du cadre institutionnel, la faible implication du secteur privé… En vue de faire face à ces difficultés, l’association a toujours œuvré pour une gestion partenariale de la formation professionnelle.
Après l’APEJ en 2017 pour la formation de 476 jeunes dans le cadre du programme d’adaptation et de reconversion des jeunes diplômés sans emploi afin de leur offrir des possibilités d’emploi par le biais de la formation professionnelle, c’est ENGIM qui leur fait confiance pour former 120 jeunes en Froid Climatisation. Coiffure Esthétique. Pâtisserie/Restauration et Transformation agroalimentaire en vue de faciliter leur employabilité.
«Ces actions sont significatives, mais les défis restent énormes dans la mesure où chaque année plus de 300 milles jeunes diplômés, déscolarisés et non scolarisés viennent sur le marché de l’emploi sans qualification professionnelle et sans aucune opportunité d’insertion socio- professionnelle», nous rapporte la Présidente. Avant d’ajouter que cette situation constitue un obstacle majeur à la stabilité du pays, et même au progrès économique et social. C’est la raison pour laquelle l’Association à donné l’impérieux devoir d’apporter des réponses adéquates.
La présidente, Khady Camara n’a pas omis de saisir l’occasion pour lancer un appel aux plus hautes autorités et aux partenaires de la formation professionnelle à mobiliser plus de ressources pour le financement de la formation au profit de la jeunesse du pays et de soutenir le secteur privé de la formation professionnelle, qui depuis quelques années par manque de financement, a du mal à faire face.
D.Keita