Ce mardi 30 avril 2019 salle de conférence de lamitié de Bamako a servi de cadre pour louverture la 23ème Journée africaine de la prévention des risques professionnels. Cette cérémonie de célébration de la 13ème journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail et de la 23ème journée africaine de prévention des risques professionnels sest déroulée en présence du Ministre de la Solidarité et de lAction Humanitaire, du Représentant du Ministre de la santé et de lHygiène publique, le Directeur National du Travail parrain des présentes journées et le Représentant de lOrganisation internationale du travail.
A lentame de ses propos, le directeur adjoint de linstitut national de prévoyance sociale (INPS-Mali) a remercié les autorités nationales et particulièrement le Ministre de la Solidarité et de lAction Humanitaire, qui malgré ses nombreuses activités, a bien voulu honorer de sa présence aux présentes assises et leur donne un éclat tout particulier. Avant de dite « je note avec satisfaction la présence de nombreuses personnalités, des responsables dorganisation internationale et nationale, des Chefs dentreprises et les travailleurs », dit-il Seydou Siaka DIARRA DGA de lINPS.
Dans son discours douverture le Directeur Seydou Siaka DIARRA affirme qu « à léchelle mondiale, les statistiques sur les accidents du travail, produites par lOrganisation Internationale du Travail (OIT) révèlent que près dun accident du travail mortel sur cinq (18%) a lieu en Afrique pendant que le continent ne représente que 2% des emplois dans le monde contre 15% pour lEurope qui enregistre moins de 8% du total des accidents. En outre, la probabilité dêtre victime dun risque professionnel en Afrique demeure 3 à 5 fois supérieure quen Europe », a- t- il affirmé.
Ce constat n’est représentatif que de la dangerosité au travail des entreprises, ces chiffres ne reflètent pas lexhaustivité des risques encourues. Ces données nous montrent à quel point les conditions de travail demeurent préoccupantes pour les pays africains en général et notre pays en particulier. Parmi les principales causes de ces faits on peut citer notamment linsuffisance de lengagement des employeurs dans le processus de prévention des risques au niveau de leurs entreprises respectives, le déficit de ressources humaines qualifiées dans la mise en uvre des plans de sécurité et santé au travail, etc. Globalement, la pertinence des choix opérés vise à corriger les déficits invoqués.
Seydou Siaka DIARRA a invité les participants à approfondir ce diagnostic préliminaire pour enfin proposer les solutions appropriées profitables durablement aux partenaires sociaux, ce qui est lobjectif ultime visé par lOrganisation Internationale du Travail.
Pour sa part le représentant du ministre de la solidarité et de laction humanitaire a félicité lINPS, son conseil dadministration et plus particulièrement son directeur général pour les efforts considérables déployés dans le cadre de la promotion de la sécurité et la santé au travail dont laction constante constitue le socle de bien-être de nos populations.
Daouda Bakary KONE
Source: Croissanceafrique.com