Au Mali, le ministre de l’industrie et du commerce, Mahmoud Ould Mohamed, a présidé le jeudi 12 août 2021 la deuxième session du Conseil National des Prix. Cette rencontre se tenait dans le cadre de la Gestion des prix des produits de première nécessité au compte de l’an 2021.
A l’issue des travaux, les acteurs se sont penchés sur l’évolution des prix des produits de première nécessité et les difficultés rencontrées dans la mise en œuvre du protocole d’accord signé entre le gouvernement et les acteurs de la filière viande.
Au sortir de la réunion, le directeur général du commerce, de la consommation et de la concurrence (DGCC), Boucadary Doumbia, a laissé entendre que les membres du conseil se réjouissent des efforts consentis par le gouvernement du Mali dans la gestion des prix sur « le marché », et d’ajouter que la flambée des prix au Mali est liée aux problèmes d’approvisionnement dus à des facteurs endogènes et exogènes.
Cette session a été une occasion pour les membres du conseil de passer ces facteurs à la revue. Concernant, certains l’approvisionnement la viande, il a été décidé, selon le directeur général de la DGCC, de fournir plus d’efforts pour ramener le kilogramme à un prix raisonnable. Et aussi, l’adoption très prochaine d’autres actions de consolidation pour permettre aux consommateurs de trouver ces produits à des prix convenables par le gouvernement, informe le ministre de l’industrie et du commerce, aux dires de Boucadary Doumbia.
Ce dernier ajoutera que le ministre de tutelle a par ailleurs, invité les membres du conseil à travailler davantage pour la stabilisation des prix sur le marché. Toutefois, le ministre a demandé aux syndicats des bouchers de mettre l’accent sur la communication dans l’optique de la mise en œuvre du protocole d’accord signé entre les parties afin d’éviter certaines incompréhensions marquées.
IB KONE