D A l’aube des temps, les habitants d’un pays mystique vivaient au paradis. En ce pays, rien ne manquait. On n’y connait aucun souci. Les travailleurs sont bien payés et à temps. Ici, celui qui disposait deux troupeaux inspirait la pitié car considéré comme miséreux. Les bancs de sables dévalaient jusqu’au fleuve comme pour y nettoyer. Voici comment les travailleurs du Centre International de Conférence de Bamako (CICB), vivent actuellement, depuis l’arrivée du directeur général, Sékou Dissa.
Dans cette cité, faut-t-il ajouter, le miel à la saveur délicieuse était abondant qu’il ne se vendait pas. Les tornades ne provoquaient pas de tonnerre. En un mot, rien dans cette cité ne pouvait causer de mal. (NJEDDO DEWAL, récit initiatique d’Amadou Hampaté Ba.
Cela dit, pour définir exactement les qualités de l’actuel patron de l’ancien Palais de Congrès, le Travail, la Rigueur, la Déférence, le Respect et la Générosité ne représentent qu’une goute d’eau dans la mer.
« Si vous voulez voir la vraie valeur d’un Homme, observez comment il traite ses inférieurs, pas ses égaux. » : cette citation de l’écrivaine, Joanne Kathleen Rowling, a fuité notre observation par ses faits et gestes vis-à-vis de ses travailleurs et autres du centre réouvert en janvier 2019 après 2 ans de travaux de réhabilitation.

Le président, Ibrahim Boubacar Keita, sur proposition du ministre en charge de la Culture, ne s’est pas trompé en nomant Sékou Dissa, Directeur général du Centre International de Conférence de Bamako (CICB).
En effet, depuis son arrivée, Dissa a changé le visage du centre et a créé la confiance entre les travailleurs et lui, grâce à sa sociabilité. Les traces de ses pieds sont perçues partout dans la cour. Car, il est plus à l’aise sur le terrain avec ses agents que de passer toute la journée dans son bureau climatisé. Sékou passe tout une journée à superviser les salles et le ramassage des ordures est son quotidien comme un technicien de surface.
Les ordures sont jetées dans la poubelle. La cour du temple est propre. Les techniciens de surface sont permanemment en activité. Le contrôle pour des raisons de sécurité est à la hauteur des attentes. Les accueils sont chaleureux. Les serveurs sont bien enthousiasmés. Les climatiseurs sous contrôle. Les fleurs sont bien arrosées. L’intérieur des toilettes ne dégagent plus d’odeurs abominables. On n’aperçoit aucune trace de déchets. En un mot, le CICB est très agréable à visiter actuellement.
ACTIONS CHEVALESRESQUES

Cela, grâce à cet homme de teint noir qui brille, toujours bien habillé, soit en bazin, soit en costume ou en Jean et parois coiffé de bonnets. Des pas très vifs, on ne peut compter ses pas, dans les salles de service, salons VIP, cabines de sonorisation, salles de conférence, offices de pause-café, vestiaires et bars et à la grande porte d’entrée de la cour.
Au titre des témoignages, lors des deux derniers évènements tenus au Centre notamment, l’Espace d’Interpellation Démocrati juque (EID) et le Dialogue National Inclusif (DNI), des participants ont été impressionnés de l’engagement du directeur Sékou Dissa. Pour eux, c’est vraiment un jeune très mobile et dynamique.

« Son arrivée à la tête du centre a créé une cohésion entre les travailleurs et le souci est l’entretien du lieu occupé. Il a de la compassion envers tout le monde, et il fait des petits gestes significatifs. Nous n’expliquons pas que ses prédécesseurs ont bien ou mal fait, mais son cas est exceptionnel.», témoigne un connaisseur du Centre.

Les débrouillards au dehors du centre sont aussi à l’aise car très respectés par le Directeur. « Je travaille ici depuis longtemps au Parking. C’est un directeur qui m’a impressionné par ses approches envers nous les débrouillards. Il est exceptionnel. Aujourd’hui, même si on m’expulse d’ici, je n’ai rien, à lui reprocher. », affirme Belco Diallo, gardien de parking Moto.
Nul n’est parfait, dit-on. Cependant, ces témoignages positifs à l’endroit de Dissa devront lui pousser à persévérer dans cette voie en vue d’inciter les jeunes d’aujourd’hui à le prendre comme exemple.
Comme disait l’Imam Mahmoud Dicko, ancien président du Haut Conseil Islamique du Mali (HCIM), un homme, le jour où les gens chantent à ton nom pour tes bonnes œuvres, c’est en ce moment que tu dois redoubler d’efforts et persévérer dans la réalisation de tes actions chevaleresques.
Réalisé par D.Keita
Source: Croissanceafrique.com