Par croissanceafrique
Au Mali, le ministre de l’Économie et des Finances Alousséni Sanou a procédé au lancement des travaux du Débat d’Orientation Budgétaire 2021, ce mercredi 30 juin 2021, au Centre International des Conférences de Bamako.
Cette réunion s’inscrit dans le cadre du respect des textes régissant les lois de finances et de gestion de finances publiques, permet, sur la base d’hypothèses économiques précises et justifiées, d’analyser le document de programmation budgétaire et économique pluriannuelle (DPBEP).
« Le débat d’orientation budgétaire s’inscrit dans le cadre du renforcement de l’approche participative dans la préparation du budget d’Etat. C’est l’occasion pour le gouvernement d’informer les parlementaires sur l’évolution des finances publiques et de partager avec eux sa vision de la politique budgétaire à moyen terme ainsi que les contraintes budgétaires» a déclaré le Ministre Malien de l’économie et des Finances.
Toutefois, ce document évalue le niveau global des recettes attendues de l’État par grandes catégories d’impôts et de taxes et les dépenses budgétaires par grandes catégories de dépenses, indique l’évolution de la dette du secteur public et fixe les objectifs d’équilibre budgétaire et financier sur le moyen terme.
Lors des travaux, les parlementaires seront édifiés sur les modalités concrètes d’élaboration du projet de loi de finances 2022 avec la trajectoire annoncée par le Gouvernement dans le cadre de la consolidation des actions du Cadre Stratégique pour la Relance Économique et le Développement Durable au Mali (CREDD 2019-2023), qui intègre, les mesures prioritaires contenues dans le Plan d’Actions du Gouvernement (PAG) et, d’autre part, les actions inscrites dans l’Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali ainsi que les Objectifs de Développement Durable à l’horizon 2030.
« La politique budgétaire 2022-2024 s’inscrit dans le cadre global de mise en œuvre de la réforme des finances à travers la poursuite de l’opérationnalisation du budget-programmes amorcée depuis 2018. Le cadrage 2022-2024 retient un scénario de croissance du produit intérieur brut (PIB) de 5,3 % sur la période avec un objectif de déficit budgétaire fixé en moyenne à 3,7 % sur la période (légèrement supérieure à la norme communautaire de l’UEMOA qui est de 3 %)Pour respecter la trajectoire, tous les leviers doivent être utilisés, le budget de l’Etat comme celui de la sécurité sociale, les recettes comme les dépenses » conclut-ille ministre de l’Economie et des Finances.
Daouda Bakary Koné