Le stade Babemba Traoré de Sikasso a servi de cadre le samedi 30 juin à la cérémonie d’investiture de Khalifa Sanogo, pour les élections présidentielles du 29 juillet. Pour la couverture médiatique dudit événement, une vingtaine de journalistes avaient été invités. Contre toute attente, les journalistes ont été abandonnés à eux mêmes.
Au départ à Bamako, il avait été dit aux journalistes que chacun d’eux allait percevoir un perdiem de 50000 francs CFA. Après les organisateurs étaient revenus à 40000 francs CFA. Finalement ils ont été transportés à Sikasso pour l’événement. À Sikasso, et après l’événement, il a été dit aux journalistes que l’organisation ne peut que leurs donner la moitié de leur perdiem, c’est à dire 20000 francs CFA. Le reste serait donné à Bamako au retour. Et même pour avoir la moitié, les confrères journalistes ont remué ciel et terre. Celui qui les avait amené à Sikasso ( le fils de Khalifa Sanogo ) les avait abandonné et s’en allé. Finalement les journalistes se sont rendus chez le candidat lui-même pour avoir la moitié. Malheureusement, le car qui avait transporté les journalistes n’était plus là. Il les a été demandé de prendre le transport et de rejoindre Bamako. Ce qui veut dire que les confrères ont puisé des 20000 francs CFA pour rejoindre Bamako. Cela après 22 heures et sur une distance de plus 300 kilomètres.
Voilà comment les journalistes partis pour la couverture médiatique de la cérémonie d’investiture du candidat Khalifa Sanogo, ont été traités. Il est temps que de telles choses s’arrêtent. Un journaliste n’est pas un objet à trimballer par ci, par là. Il mérite respect et considération dans l’exercice de son travail.
Douba Dembele
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