Selon l’Agence pour la Promotion des Investissements au Mali (API-MALI), 14.869 entreprises ont été créée en 2020, tandis qu’en 2019, la création d’entreprises s’élevait à 16.731, soit une hausse par rapport à l’année 2020. Il faut signaler que cette baisse de la création d’entreprises au Mali s’explique par les effets néfastes de la pandémie à coronavirus qui sévit dans le monde.
« La création d’entreprise se fait principalement auprès du Guichet unique de l’Agence pour la Promotion des Investissements au Mali (API-MALI). C’est un Établissement Public à caractère Administratif (EPA). Le Guichet unique a été créé pour simplifier et faciliter les démarches des entrepreneurs. Il est désormais possible de créer son entreprise en moins de 72 heures », explique, un responsable de l’ l’Agence pour la Promotion des Investissements au Mali (API-MALI). Par contre au 1er semestre 2021, l’API-Mali a enregistré 8 678 créations d’entreprises, un bilan record par rapport au premier semestre 2020.
Concernant les détails sur les entreprises créées en 2019, l’Agence pour la Promotion des Investissements au Mali a indiquée qu’elle a enregistré environ (11 712 entreprises individuelles, et 50.19 sociétés. Toutefois, l’API-Mali précise qu’elle a dans son portefeuille un total de 9910 entreprises individuelles, et 4 958 sociétés créées en 2020. En outre, au premier trimestre 2021, l’agence a enregistré 9 437 entreprises individuelles et 3676 sociétés. Ce qui prouve la performance de cet un Établissement Public à caractère Administratif (EPA) au Mali.
Aujourd’hui, le Mali offre plusieurs secteurs d’opportunités à forts taux de croissance aux investisseurs et un environnement favorable à l’établissement, le développement et la rentabilité de leurs entreprises. Par ailleurs, il faut signaler qu’au cours de ces dernières années, l’entreprenariat jeunes à contribuer à la facilité de l’emploi des jeunes au Mali, pour cela, l’API-Mali a joué grand rôle à travers la diminution du taux de chômage.
Selon l’Organisation Internationale du Travail (OIT, « le temps partiel de chômage doit être involontaire et imposé pour diverses causes », mais ici nous supposons que tel est le cas faute de questions filtres permettant de distinguer les cas volontaires de ceux involontaires). Toutefois, le taux est le rapport de l’effectif des personnes concernées à la main-d’œuvre totale. En 2020, ce taux est de 14%. Toujours à titre de comparaison, « ce taux est de 14% pour les 15 ans et plus, 18% en milieu urbain contre 13% en milieu rural », selon les estimations sur les données de l’Enquête Modulaire et Permanente Auprès des Ménages 2019 (Institut National de la Statistique, 2019.
Concernant le continent Africain, la création d’entreprises a répertorié, de façon exhaustive, les ouvrages et articles se rapportant à la situation actuelle des Petites et Moyennes Entreprises (PME) dans cette partie du monde (INADES, 1991). Par ailleurs, La main d’œuvre disponible ne fait défaut ni au Sud, ni au Nord du Sahara.
L’ampleur du chômage accompagne dramatiquement l’urbanisation. Au tournant du siècle, la moitié de la population devrait être urbanisée en Afrique Noire. Mais le personnel qualifié fait souvent défaut et l’adaptation du personnel à une productivité industrielle reste encore souvent problématique ; ainsi les entreprises oscillent-elles entre une coopération technique étrangère onéreuse et une fiabilité discutable de leur production.
L’entrepreneur, souvent assimilé à un ennemi de classe ou à un relais de l’étranger, disposait d’un contexte difficile et se heurtait à une administration tatillonne ou arbitraire. Les banques, faute de recevoir de solides garanties, n’accordaient ni leur confiance, ni leurs crédits.
Notons que créer un environnement d’appel reste la première tâche des autorités publiques. Celles-ci ont compris aujourd’hui que l’entrepreneur était susceptible de mieux sentir les tendances du marché et de mieux s’adapter aux contingences des affaires.
Pour rappel, l’État « simulateur » vise davantage à devenir un État « stimulateur ». Pour capter les initiatives étrangères, il est passé sans transition d’un code d’investissements contraignant à des offres de dérégulations territoriales.
Daouda Bakary KONE