(1 dollars est égale: 563,24 F CFA ce lundi 25 octobre 2021 au matin)
–Au Mali, le ministère de l’économie et des finances et le Fonds pour le Développement Durable (FDD) ont procédé le jeudi 21 octobre 2021 à la signature des conventions de financement d’environ 68,2 millions USD (38,450 milliards de F CFA) visant 16 projets de développement dans plusieurs régions administratives du pays.
L’obtention de ce financement est la suite logique d’un long processus, qui a mobilisé la plupart des acteurs notamment les responsables des collectivités territoriales, les mouvements signataires de l’accord pour la paix que le comité de pilotage, en sa session du 29 avril 2021, a approuvé le financement de 16 projets
Cette enveloppe symbolique permettra de financer neuf (9) projets dans les régions de Tombouctou, Gao, Kidal, Taoudéni et Ménaka, évalués à 12, 069 milliards de FCFA. Pour la région de Mopti, trois (3) projets dont le coût est estimé à 13, 610 milliards de FCFA. Il permettra également de financer quatre (4) projets dans les régions de Kayes, Koulikoro, Sikasso et Ségou dont le montant s’élève à 12, 771 milliards de FCFA.
Aux dires du ministre de l’économie et des finances, cette signature de conventions marque une étape importante dans la mise en œuvre du volet « Développement Economique, Social et Culturel » de l’accord pour la paix et la réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger. Elle traduit aussi la ferme volonté du gouvernement du Mali, d’avancer sur le sentier de la paix, de la réconciliation et du renforcement de la cohésion sociale, explique Alousséni Sanou.
Créé suivant la loi n°2018-008 du 12 février 2018, le Fonds pour le Développement Durable est destiné au financement des projets et programme dans le cadre du développement équilibré de l’ensemble des régions du Mali conformément à l’une des principes de l’accord pour la paix, rappelle le ministre Sanou.
Par ailleurs, le ministre Sanou exhorte tous les acteurs et principalement les gouverneurs des régions et les présidents des conseils régionaux, des autorités intérimaires, et des collèges transitoires à assurer un suivi régulier de la mise en œuvre des projets ainsi financés, dans le respect des délais impartis et à œuvrer pour la satisfaction des besoins essentiels des populations.
Ibréhima Koné