La Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), dirigée par Aguibou Bouaré, a été élevée au Statut « A », à l’occasion de la 49ème session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies le 29 mars 2022, conformément aux principes de Paris. Ce statut a été octroyé par le sous-comité d’accréditation, un organe de l’Alliance mondiale des INDH (GANHRI) siégeant à Genève, et comprenant les institutions de statut A représentant de tous les continents (Afrique, Europe, Amérique, Asie, Océanie).
Le Statut « A » est le statut le plus élevé attribué par le Haut-Commissariat des Nations Unies aux Droits de l’Homme aux Institutions nationales des droits de l’Homme suivant des critères rigoureux, notamment l’indépendance, l’impartialité, l’expertise et l’objectivité. L’accréditation de la Commission nationale des Droits de l’Homme lui confère le droit d’être électeur et éligible dans les instances des organisations internationales et régionales dont elle est membre et de participer au Conseil des droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies.
Cette consécration de la Commission nationale des Droits de l’Homme contribue au rayonnement du Mali et couronne les efforts consentis par l’Etat en matière de protection et de promotion des Droits de l’Homme, avait souligné le ministre de la justice dans sa communication lors du conseil des ministres du mercredi passé.
Quelques avantages du statut « A »
Le statut « A » constitue un gage que l’Etat, dont l’INDH bénéficie, s’engage à respecter les règles du droit international des droits de l’Homme et du droit international humanitaire; contribue au rayonnement du pays sur la scène internationale; rend les membres, de l’INDH bénéficiaire, électeurs et éligibles dans les réseaux des INDH dont elle est membre ; confère des prérogatives à l’INDH quant à sa participation aux sessions du Conseil des Droits de l’Homme; renforce la confiance des partenaires techniques et financiers en l’INDH bénéficiaire du statut etc.
Ibréhima Koné