(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, le gouvernement a annoncé l’octroi d’un nouveau permis d’exploitation pour la Société B2GOLD MALI RESOURCES SARL, le mercredi 7 Mai 2025.
Ce permis de recherche d’or, qui représente une étape stratégique dans le secteur minier du pays, est le fruit d’une fusion des permis de Menankoto-Sud et de Bakolobi, qui sont situés dans le Cercle de Kéniéba, une région emblématique ayant fait ses preuves comme un vivier de ressources naturelles, avec une histoire minière qui remonte à des décennies.
Cette décision cruciale a été validée lors d’une réunion du Conseil des Ministres, le mercredi 7 mai 2025, où le ministre des Mines a jeté un éclairage sur l’importance de cette fusion non seulement pour la société en question, mais aussi pour l’économie locale et nationale dans son ensemble.
Selon le communiqué du conseil des ministres, « la Société B2GOLD MALI RESOURCES SARL détient actuellement deux permis de recherche d’or ainsi que des concessions pour des substances minérales du groupe 2 à Menankoto-Sud et Bakolobi », des zones caractérisées par leurs richesses minérales et leurs potentiels inexploités.
Aussi, il est intéressant de noter que ces deux sites, auparavant séparés par des limites administratives et techniques, se rejoignent désormais pour créer de nouvelles synergies d’exploration qui permettent une utilisation optimale et intégrée des ressources disponibles.
Aussi, la demande de fusion des deux permis a été motivée par des recherches approfondies qui ont révélé des ressources géologiques significatives, rendant ainsi nécessaire une approche unifiée afin de maximiser l’efficacité des opérations d’exploration et d’exploitation.
Cette fusion est perçue comme un catalyseur potentiel pour le développement d’infrastructures locales, ce qui devrait conduire à la création de nouveaux emplois dans une région qui en a désespérément besoin, surtout dans le cadre de l’éradication de la pauvreté et du renforcement des moyens de subsistance des communautés environnantes.
De plus, les experts anticipent une augmentation des revenus fiscaux pour l’État, générée par l’expansion des activités minières, ce qui pourrait de surcroît alimenter les programmes de développement social et éducatif. Le projet de décret adoptant cette fusion a été élaboré dans ce contexte favorable, témoignant des efforts continus du gouvernement malien pour séduire les investissements étrangers et impulser l’investissement dans le secteur minier, tout en gardant un œil vigilant sur les normes environnementales et sociales essentielles à la durabilité de ces projets.
Notons que cette initiative, au-delà de ses implications économiques, s’inscrit également dans une vision plus large où le Mali aspire à devenir un acteur clé sur le marché de l’or et des ressources minérales en Afrique, renforçant ainsi sa position dans l’arène mondiale.
Mariam KONE