Par croissanceafrique
Il s’agit d’un projet Financé par le ministère des Affaires mondiales du Canada à hauteur de 3.567.000.000 de Fcfa pour une durée de 5 ans. La cérémonie consacrée à cette session était présidée en visioconférence par le ministre en charge de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Mohamed Salia Touré. C’était en présence du chef de coopération canadienne, François Picard, représentant l’ambassade du Canada.
A l’ouverture des travaux, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle a précisé que « le PEJM s’inscrit en droite ligne des orientations politiques et économiques du gouvernement du Mali. Toute chose qui justifie, selon Mohamed Salia Touré, l’adhésion «très tôt» de notre pays à l’initiative« , a-t-il dit.
Par ailleurs, conformément à son objectif le PEJPM contribuera à la réduction de la pauvreté et à l’amélioration de l’employabilité des jeunes (hommes et femmes) vulnérables dans le District de Bamako, des Régions de Kayes, Koulikoro et Sikasso.
Selon le chef de Coopération canadienne. «Je me réjouis des progrès de ce projet. Premièrement, au niveau des équipes de direction des centres grâce à la mise en place de nouvelles pratiques de gestion et deuxièmement, au niveau des enseignantes et enseignants à travers l’adoption de nouvelles méthodes pédagogiques axées sur l’acquisition des compétences propres aux métiers de la mécanique automobile, de la construction métallique et de la transformation agroalimentaire », a estimé François Picard.
Il ajoutera par la suite que :«ce projet est très important pour nous. D’abord, c’est dans le domaine de la formation professionnelle, qui est un des canaux par lequel on peut développer de l’emploi au Mali pour les jeunes, mais aussi de l’auto emploi», a dit, tout en ajoutant que la formation professionnelle est un secteur d’avenir dans lequel le Canada veut œuvrer.
Daouda Bakary KONE