(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, les travaux de la 4è rencontre trimestrielle du cadre interministériel de lutte contre le travail des enfants ont été présidés, vendredi dernier, par Amadou Thiam, représentant du Ministre de la Fonction publique et du dialogue social, au Grand hôtel de Bamako. Il était entouré pour la circonstance de Aboubacar Keita, coordinateur national du projet << LE TRAVAIL : pas l’affaire des enfants >> et Siaka Ouattara, directeur Pays de Save the children.
Ainsi, ce qu’il faut retenir, c’est que le projet « LE TRAVAIL : Pas l’Affaire des Enfants (TPAE) » est un projet financé par le ministère néerlandais des Affaires étrangères, à travers l’ONG Save The Children. L’objectif global du projet est de libérer les enfants et les jeunes du travail et leur permettre de jouir de leurs droits à une éducation de qualité et de leur garantir un travail décent dans le futur.
C’est ainsi que cette rencontre trimestrielle est organisée en prévision de partager les résultats avec les partenaires et surtout de contribuer à la lutte contre le travail des enfants. Selon le coordonnateur national du Projet, cet atelier du cadre interministériel de lutte contre le travail des enfants couplé à la présentation des résultats est un programme qui se bat depuis près de cinq ans aux côtés des enfants.
M. Aboubacar Keita a rappelé que ce programme est mis en œuvre dans les régions de Sikasso et Ségou taxées respectivement de zones d’orpaillage et de culture du coton. Le coordinateur a également déclaré que cet atelier est le couronnement des efforts conjugués de l’ensemble de ces acteurs précédemment cités. A son tour, le directeur Pays de Save the children a expliqué que cette rencontre est l’occasion de partager les résultats du projet << LE TRAVAIL : aas l’Affaire des Enfants, TPΑΕ».
<< Le programme TPAE qui évolue dans 6 pays, est mis en œuvre dans 20 communes au Mali reparties entre les régions de Ségou et Sikasso depuis 5 ans >>, a souligné Siaka Ouattara. Avant d’ajouter qu’à travers le présent programme, ils sont résolument engagés avec tous les partenaires dans la protection et la promotion des droits de l’enfant, dont celui à une éducation de qualité.
Selon Siaka, cet atelier vient à point nommé à quelques jours après la journée mondiale de l’enfance célébrée le 20 novembre de chaque année. Ces différentes interventions ont été suivies du discours du représentant du ministère de la Fonction publique et du dialogue social. M. Amadou Thiam a apprécié le projet, qui, selon lui, renforce les engagements pris par l’État. Il fera donc savoir que le département en charge du dialogue social ne ménagera aucun effort pour accompagner le projet.
Il faut reconnaître que Save the Children et ses partenaires sont soucieux d’apporter leur concours dans la problématique du travail des enfants et des defis qui s’imposent.
Drissa Keita