Ce jeudi 24 janvier 2019 le ministère du commerce et de la concurrence en collaboration avec ses collègues de l’industrie, de l’investissement et de la promotion du secteur privé et de l’élevage et de la pèche a procédé l’ouverture de la & ere réunion comité de pilotage du programme de développement de la viande à l’exportation (PRODEVIM). Cette activité s’est déroulée en présence des représentants de PNUD et l’ONUDI ainsi que les acteurs des différents secteurs concernés.
Ils s’agissent de la construction de quatre usines de production de viande et plusieurs laboratoires au Mali. Ce programme vise (3) trois régions du Mali à savoir les régions de Mopti ; Sikasso et Kayes, même si les régions du nord ont été recommandé par les ministres, surtout dans les zones où il y’a plus de chameaux.
Selon ministre du commerce et de la concurrence M. Al-Hassane AG « Le programme de développement de la viande à l’exploitation du Mali est un programme initié par le ministère du commerce et de la concurrence, à travers l’Agence pour la promotion des exportations du Mali (APEX-Mali) » dit-il.
Avant de dire que « le sujet a obtenu la confiance et l’adhésion du programme de développement des Nations Unies pour le développement dès les premières réflexions. Il en a été de même du ministère de l’Elevage et de la pèche » a -t-il ajouté.
Le Mali possède l’un des cheptels les plus importants de l’Afrique de l’Ouest. C’est pourquoi ; le ministre AG Ahmed précise que « En 2016, selon les sources de la direction nationale des productions et industries animales (DNPIA), l’effectif du cheptel malien était estimé à 10 941 400 bovins, 15 900 500 ovins, 22 141 650 caprins, 549 270 équins, 999 200 asins, 1 028 700 camelins, et 83 200 porcins. Ces chiffres placent le Mali au 1 ère rang dans l’espace UEMOA et au 2 ème rang dans l’espace CEDEAO après le Nigeria » a -t-il précisé.
Malgré cette importante relation du sous-secteur de l’élevage, son développement est handicapé par plusieurs facteurs à savoir : l’absence d’espace pastoraux et de couloirs de transhumance, l’insuffisance de point d’eau, de la couverture sanitaire du cheptel, le non-respect des normes internationales en vigueurs dans les abattoirs et les aires d’abattage, l’insuffisance également des moyens pour faire face aux effets négatifs des changements climatiques qui affectent les ressources naturelles.
Daouda Bakary Koné
Source : Croissanceafrique.com