(CROISSANCE AFRIQUE)-Le mouvement Aka Ta Naye a lancé deux centres de formation professionnelle à Kita, visant à renfoncer la capacité des femmes et les personnes handicapées dans des domaines porteurs tels que la savonnerie et le perlage.
Cet événement a attiré de nombreux membres du mouvement, dont Mamadou Dia, le secrétaire général, et Madame Dia Djelika Haïdara, marraine du mouvement Aka Ta Naye. Le secrétaire général a souligné que l’initiative vise à promouvoir l’autonomisation des femmes grâce à une formation adaptée, leur permettant d’acquérir des compétences pratiques et d’assurer leur indépendance.

La cérémonie a également vu la participation d’autorités administratives et coutumières locales, démontrant l’importance de l’événement pour la communauté. Le maire de Kita a exprimé son soutien, mettant en avant la valeur de telles initiatives et saluant l’engagement du mouvement Aka Ta Naye en faveur du bien-être des populations locales. Parmi les membres du mouvement, Badra Aliou Diallo a noté que l’impact d’Aka Ta Naye est palpable avec une mobilisation croissante des citoyens, qui considèrent ce mouvement comme un acteur essentiel du développement de leur région.
Les femmes de Kita se disent enthousiastes face à cette initiative, percevant les formations comme une réelle opportunité pour leur épanouissement personnel et professionnel. Cette cérémonie a également marqué le début des cours pour les personnes handicapées de la région, qui bénéficieront d’une formation dans les métiers de perlage et de savonnerie, conformément à un engagement pris lors de la Journée internationale des droits des femmes le 8 mars 2024. Ces formations se dérouleront sur dix jours et chaque participant recevra une attestation à la fin, les aidant ainsi à devenir autonomes et à développer des activités génératrices de revenus.
Mamadou Dia a exprimé sa fierté face à l’enthousiasme croissant de l’engagement des membres de Kita, réaffirmant que la politique du mouvement repose sur la transparence et un engagement authentique envers la communauté. Pour les personnes handicapées, cette formation représente une opportunité précieuse d’échapper à la dépendance et de contribuer activement à leur développement.
Notons que le projet d’Aka Ta Naye à Kita incarne un modèle inspirant de solidarité et de progrès communautaire. En formant des femmes et des personnes handicapées, le mouvement favorise l’autonomisation de ces groupes souvent marginalisés, tout en créant de nouvelles opportunités économiques. Le succès de ces initiatives illustre l’importance d’un engagement concret et durable en faveur de l’inclusion et de l’émancipation des plus vulnérables.
Boubacar S Sanogo