(CROISSANCE AFRIQUE)-La Banque de Développement du Mali (BDM-SA) a tenu, le samedi 18 mars 2023, les travaux de sa 80-ème Session sous la Présidence Ahmed Mohamed Ag Hamani. A l’issue des travaux, il ressort que le produit net bancaire s’établit à près de FCFA 86 milliards (+16,21%) et le total bilan affiche une performance plus de 2.150 milliards de FCFA, soit une hausse de (+18,09%) en 2022.
« L’exercice 2022 n’a pas été un long fleuve tranquille pour l’établissement qui, en plus d’être fortement engagé à apporter les corrections aux constats de la mission de la Commission Bancaire de novembre 2021, a été surpris par une autre mission en Octobre 2022. La forte mobilisation des équipes pour la mise en conformité de la Banque a été très éprouvante et mérite d’être saluée », a déclaré Ahmed Mohamed Ag Hamani, président du conseil d’administration de la BDM-Sa
Il faut signaler que ce conseil d’administration de la BDM-Sa s’est tenu essentiellement dans le cadre de la poursuite de la mise en conformité de la banque avec les dispositions des textes règlementaires, à l’examen et à l’adoption des comptes individuels et consolidés arrêtés au 31 Décembre 2022. Selon le conseil d’administration, l’exercice a également été marqué par la gestion résiduelle des effets de la pandémie de la maladie à Coronavirus COVID-19, de la crise politico-institutionnelle et surtout des sanctions économiques et financières infligées au Mali par la CEDEAO et l’UEMOA pendant tout le premier semestre 2022.
Cette réunion des dirigeants de la BDM-sa a permis de jauger » le degré de résilience de la BDM-SA « , marqué par » la croissance des activités de la maison-mère et des filiales dans leur ensemble, notamment celles de la Guinée Bissau et de la France qui sont désormais dans une zone de profitabilité « .
« L’évolution des différents agrégats et des ratios prudentiels de l’Institution en est la parfaite illustration », a dit, le président Ag Amani. Le Président du Conseil d’administration de « féliciter chacun pour la part active qu’il a prise dans la réalisation de ces performances.
Notons qu’il n’a pas manqué de rappeler que » l’atteinte d’un tel niveau est aussi bien un motif de fierté qu’un signal pour un engagement fort désormais sans calcul, afin de conserver le trophée gagné ; ce qui paraît être l’épreuve la plus difficile ». Pour rappel, les effets économiques et financiers de la guerre russo-ukrainienne, « les derniers développements de l’actualité bancaire en Europe et aux Etats Unis d’Amérique.
Moussa Koné