(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, l’Institut Supérieur de Technologie Appliquée et de Gestion (ISTAG) a eu le plaisir d’accueillir un atelier de formation tant attendu, auquel ont participé 30 cadres du ministère de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement Durable. Cette session de formation s’est tenue du 21 au 25 janvier 2025, rassemblant ces administrateurs dans un cadre propice à l’apprentissage.
Cet atelier, axé sur les techniques de rédaction administrative, s’est inscrit dans une vision plus large de renforcement des capacités au sein des services publics. Il a été organisé par la Direction des Ressources Humaines du ministère en collaboration avec le projet de restauration des terres dégradées au Mali (PRTD-Mali), soulignant l’importance de l’interconnexion entre les compétences administratives et les enjeux environnementaux.
Aussi, les sessions de formation, qui ont suscité un vif intérêt parmi les participants, visaient non seulement à améliorer les compétences des cadres en matière de rédaction, mais également à les sensibiliser aux enjeux cruciaux liés à la gestion environnementale et aux pratiques administratives durables. Les participants ont été exposés à des techniques variées relatant l’importance d’une rédaction claire et impactante dans le cadre de rapports officiels, mais aussi au-delà, dans des documents de politique publique.
Parmi les techniques abordées, on retrouve des méthodes sur l’élaboration de rapports clairs et concis, ainsi que des stratégies pour assurer une communication efficace au sein des équipes gouvernementales. Des exercices pratiques ont été inclus pour permettre aux participants de mettre immédiatement en application les concepts discutés, augmentant ainsi l’engagement et l’interactivité des sessions.
De plus, des experts en communication et en rédaction ont partagé leurs expériences et conseils, donnant un aperçu précieux des réalités du terrain. Cela a non seulement enrichi les débats, mais a également favorisé un environnement d’apprentissage collaboratif où chaque participant a pu apporter ses propres défis et solutions potentielles, rendant l’atelier encore plus pertinent pour leurs responsabilités quotidiennes.
Ainsi, ce séminaire a également été une plate-forme précieuse pour les participants, leur permettant d’échanger des idées novatrices et de partager leurs expériences concernant les défis quotidiens auxquels ils font face dans leurs fonctions respectives au sein des structures gouvernementales. Ces échanges ont non seulement favorisé l’apprentissage collectif, mais ont aussi permis d’établir des liens entre les professionnels travaillant dans divers domaines liés à la gestion environnementale.
En encourageant un dialogue ouvert et inclusif, l’organisation a créé un espace où les cadres ont pu réfléchir ensemble à la manière dont une meilleure rédaction administrative pourrait contribuer de manière significative à une gouvernance plus transparente et plus responsable, tout en renforçant la crédibilité des institutions publiques aux yeux des citoyens.
Il faut signaler que des experts en rédaction de documents ont été invités pour interagir directement avec les participants, apportant une richesse de conseils pratiques et de retours d’expérience sur la gestion de projets environnementaux diversifiés. Ces experts, qui ont une vaste expérience dans la rédaction de politiques et la documentation technique, ont souligné l’importance cruciale d’un langage clair, précis et accessible dans la documentation administrative.
Par ailleurs, un tel langage est indispensable non seulement pour influencer les politiques publiques, mais aussi pour mobiliser les ressources nécessaires à des initiatives écologiques, permettant ainsi une meilleure mise en œuvre de stratégies durables au niveau local. Cet atelier n’a pas seulement été axé sur la technique. Il a également mis en lumière l’impact profond que les bonnes pratiques rédactionnelles peuvent avoir sur les enjeux environnementaux au Mali, favorisant un développement durable et une prise de conscience collective parmi les acteurs du ministère.
Notons que les discussions ont révélé comment une approche améliorée de la rédaction peut servir de levier pour transformer les engagements environnementaux en actions concrètes, en renforçant la coopération inter-institutionnelle et en sensibilisant davantage les communautés aux enjeux qui les entourent.
Pour rappel, cette collaboration et cette éducation partagée agiront comme des catalyseurs pour un changement positif durable, établissant une nouvelle norme pour la gestion administrative environnementale dans le pays.
Daouda Bakary KONÉ
