(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, le Président de la Transition, le Général d’Armée Assimi GOÏTA, Chef de l’État, a accordé une audience, le vendredi 13 juin 2025, au Palais de Koulouba, aux Ministres en charge de l’Enseignement supérieur des pays membres de la Confédération des États du Sahel (AES). Au cours de cette audience, les ministres de tutelle ont présenté les défis et perspectives de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique au président Goïta à Bamako .
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre des travaux ministériels tenus à Bamako sur les défis et perspectives de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique dans l’espace confédéral. La délégation était conduite par le Professeur Bouréma KANSAYE, Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique de la République du Mali.
Au sortir de l’audience, le Professeur Saïdou MAMADOU, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation technologique de la République du Niger, a souligné que la rencontre de Bamako a permis de dresser un état des lieux des problématiques majeures du secteur. « Il s’est agi pour nous d’évaluer les défis communs en matière d’enseignement supérieur et de recherche, d’explorer des perspectives d’évolution et de poser les bases d’un cadre de concertation efficace entre nos États membres », a-t-il déclaré.
Prenant la parole au nom de ses pairs, M. Adjima THIOMBIANO, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Burkina Faso, a exprimé sa reconnaissance au Président de la Transition pour l’attention portée à cette initiative stratégique. Il a rappelé que le thème central de la conférence de Bamako porte sur « La contribution de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique au développement stratégique de la Confédération des États du Sahel ».
« Nous œuvrons actuellement à la mise en place de projets communs visant l’harmonisation des pratiques académiques et la création de pôles d’excellence à l’échelle confédérale », a-t-il précisé, soulignant la volonté partagée de faire de l’enseignement supérieur un levier du développement intégré de l’AES.