(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, l’Union des Journalistes Reporters du Mali (UJRM) a célébré avec une grande fierté la 2ème édition de la Nuit de l’UJRM, le samedi 05 juillet 2023 à Bamako.
« Je porte la voix des centaines de journalistes reporters à travers le Mali qui exercent ce métier avec passion mais dans une précarité absolue. Notre association se réjouit de la tenue de cette deuxième édition de la Nuit de l’UJRM malgré les difficultés énormes auxquelles nous avons été confrontées », a déclaré Boubacar Kanouté presidentde l’UJRM.
Il sagit d’un événement soutenu des partenaires stratégiques notamment ceux et celles qui ont bien voulu accompagner cet événement à commencer par le partenaire officiel Orange Money, le parrain, la marraine et tous les autres partenaires techniques et financiers sans lesquels cet événement n’aurait pas eu lieu.
Faut-il le rappeler, la Nuit de l’UJRM est un événement qui vise à récompenser les meilleurs patrons de presse et les meilleurs journalistes. Il rentre dans le cadre de l’exécution du plan d’action que l’association s’est fixée dès sa création.
Comme nous avons eu à le dire lors de la 1ère édition, l’ Union des Journalistes Reporters du Mali, créé en 2021, a pour objectifs de : Valoriser le métier du journalisme, Promouvoir la liberté d’expression. Former et renforcer les capacités des journalistes reporters ; Veiller à la connaissance et au respect de l’éthique et la déontologie du métier du journalisme; Et enfin, promouvoir la solidarité et le respect mutuel entre ses membres.
Dans la dynamique d’une couverture nationale, L’UJRM rassemble à son sein, en plus de ceux de Bamako, l’ensemble des journalistes reporters du Mali. A ce jour, l’association est implantée dans neufs régions administratives du Mali à travers les coordinations dont je salue de passage leurs représentants ici présents dans la salle.
La preuve, de la 1ère édition à maintenant, beaucoup d’efforts ont été consentis allant dans le sens de l’assainissement du secteur et l’amélioration des conditions de vie et de travail des journalistes. Notamment à travers l’élaboration des nouveaux textes régissant la presse dans sa globalité initié par la maison de la presse.
C’est pourquoi, Boubacar Kanouté a affirmé que « c’est le lieu d’exprimer toute notre reconnaissance au Président de la maison de la presse de nous avoir associé à ce processus auquel nous avons été impliqué du début jusqu’à la fin. Nous remercions aussi la HAC et UNAJOM, d’avoir plaidé un quota pour l’UJRM au sein de la commission de répartition de l’aide à la presse lors de l’atelier de validation des nouveaux textes régissant la presse.Un quota, je vous le rappelle, que l’UJRM avait réclamé lors de la première édition de la nuit de l’UJRM afin de veiller au plus près sur le respect strict des critères d’attribution de l’aide à la presse », a-t-ilaffirmé.
Cependant, L’UJRM reste toujours sur sa faim compte tenu de la lenteur qui anime l’adoption des nouveaux textes qui pour nous, seraient une partie de solution à la souffrance des organes et par la suite des journalistes. « Nous demandons donc au nouveau ministre de la Communication, de l’économie numérique et de la modernisation de l’administration et à l’ensemble des faîtières de la presse de tout faire pour accélérer l’adoption des nouveaux textes », explique le présidentKanouté.
Il faut souligné que cette année, le bureau national de l’UJRM a jugé nécessaire d’adhérer à la Maison de la presse. Ce processus a déjà commencé car l’association s’est doté d’un siège grâce aux cotisations des membres qu’il faut saluer pour leur confiance. « Très bientôt, les procédures administratives et protocolaires seront engagées pour notre adhésion à la maison de la presse », a laisséentendre, le patron l’ujrm.
Par ailleurs, cet événement (Nuit de l’UJRM) selon son les organisateurs a eu un grand impact non seulement sur le travail des journalistes reporters mais aussi et surtout sur le fonctionnement de certains organes de presse, aussi bien dans leur traitement du personnel que dans leur traitement de l’information.
« Nous avons reçu les témoignages de certains de nos confrères qui, auparavant n’avaient même pas le minimum ont commencé à percevoir un salaire. Aussi certains organes ont inscrit leur personnel à l’AMO et à l’INPS » a-t-il expliqué.
Cependant, l’arbre ne doit pas cacher la forêt, beaucoup de journalistes n’ont pas connu d’amélioration de leurs situations. Raison de plus, nous sommes persuadés, qu’il faut multiplier les efforts et ne pas baisser les bras.
Toutefois, le prix de cette deuxième édition a été nettement amélioré par rapport à l’année dernière. Les récipiendaires ( journalistes reporters ) que nous allons découvrir à travers le jury tout à l’heure seront primés d’un ordinateur portable, d’un appareil photo, d’un dictaphone et d’une bourse d’étude en licence ou Master à l’Ecole Supérieure de Technologie et Management (ESTM) que nous saluons.
Pour une presse professionnelle et responsable, il faut des journalistes qualifiés et qui respectent l’éthique et la déontologie. L’UJRM, dès sa création, a placé au cœur de son plan d’action, la formation de ses membres.
Le Président Kanouté dans son discours a remercié toutes les faîtières de la presse et plus particulièrement la maison de la presse pour l’effort consenti dans la formation des journalistes reporters. Un défi extrêmement difficile à relever, mais auquel nous tenons réellement. « Nous demandons à être formés pour être des Journalistes modèles qui servent la patrie par des informations saines et utiles », a-t-il déclaré.
Notons que le président de l’UJRM a également félicité le parrain et la marainne qui n’ont pas seulement un parrain mais un conseiller dont l’apport est inestimable dans la tenue de cet événement. « J’en appelle donc une fois de plus au sens de responsabilité de mes confrères auxquels je demande l’adoption d’un comportement responsable dans l’exercice du métier. Car partout où vous êtes, n’oubliez pas que vous représentez toute une corporation », a-t-il exhorté.
Daouda Bakary Koné