Dans sa déclaration, le mardi 05 juillet 2022 au cours d’un point de presse à la maison de la presse, le collectif pour la libération de Dr Kalilou Doumbia demande sa libération. L’ancien secrétaire général de la présidence est arrêté depuis le mois de septembre passé après le départ de Bah N’daw et son premier ministre Moctar Ouane. Cette déclaration est lue par Abdoul Karim Togola, président dudit collectif.
Le collectif, composé des associations, parents, amis, collaborateurs, et étudiants de l’université de droit où il dispense les cours de droit, demande sa libération après plusieurs mois passés. Selon ses avocats, Kalilou Doumbia et autres sont inculpés d’association de malfaiteurs et de tentative de complot de renversement du gouvernement légal en République du Mali, par le juge d’instruction du 3ème cabinet du tribunal de grande instance de la commune VI du District de Bamako.
Dans sa déclaration, le collectif se penche sur la note d’information du collectif d’avocats de Dr Kalilou Doumbia et coaccusés relative à l’ordonnance de clôture rendue le 17 juin 2022 par le juge d’instruction chargé de l’affaire. Dans la note d’information dont nous avons reçu une copie, le collectif des avocats dit prendre acte de la mise hors de cause, par le Dr Kalilou Doumbia et un des coaccusés. Dans la note, les avocats informent que le parquet général près la Cour d’Appel de Bamako, en a de suite relevé appel. Le collectif se déclare surpris par cet appel, d’autant que c’est au vu des pièces que le parquet du tribunal de grande instance de la commune VI s’est consciencieusement obligé de demander la mise hors de cause de deux inculpés, dans son réquisitoire.
Par la même occasion, le collectif des avocats, dans ladite note, informe qu’il a immédiatement relevé appel pour que l’affaire soit réexaminée par la chambre d’accusation de la Cour d’Appel de Bamako. Il regrette par la suite que l’accord politique de la CEDEAO n’ait seulement concerné que la mise en liberté de l’ancien président, Bah N’Daw et son premier ministre. Pour le collectif des avocats, ceci en ignorant leurs plus proches collaborateurs notamment l’ancien secrétaire général de la présidence et coaccusés.
Par ailleurs, le collectif créé pour la libération de Dr Kalilou Doumbia, demande l’implication de toutes les forces vives du pays notamment les autorités religieuses et coutumières à une médiation concernant le dossier. Il sollicite également une forte implication des plus hautes autorités du pays dans cette affaire pour consolider la paix et la cohésion entre les filles et les fils du pays.
IB KONE