(CROISSANCE AFRIQUE)-Diplômé d’une licence en droit des affaires et en gestion des projets obtenue en 2014 a l’université de sciences juridiques et politiques de Bamako et de la gestion, Maliki Sankaré qui, après ses études universitaires a également suivie plusieurs formations dans le domaine entrepreneurial, sur le leadership et du développement personnel. Aujourd’hui, Maliki Sankaré est chef d’entreprise, et fondateur de l’entreprise Socco-Agro-Business une entreprise spécialisée dans le domaine de la production et la commercialisation du riz et des produits maraîchers. Socco-Agro-Business qui a vu le jour depuis juin 2020. Il nous parle de son expérience dans le domaine de l’agro Business. (Interview)
« Nous avons aussi le défi du chômage, de telle sorte qu’aujourd’hui, les entrepreneurs sont confrontés car il faut créer plus d’emploi pour lutter contre le chômage et l’exode rural également. »
1-Pouvez-vous, vous présentez à nos lecteurs ?
Je m’appelle Maliki SANKARE je suis un jeune entrepreneur malien j’évolue dans le domaine de l’agriculture.
2-Parlez-nous, un peu de votre parcours académique ?
Je suis diplômée d’une licence en droit des affaires et en gestion des projets, obtenus en 2014 a l’université de sciences juridiques et politiques de Bamako et de la gestion. Après mes études universitaires, je suis également plusieurs formations dans le domaine entrepreneurial, sur le leadership et du développement personnel.
3-Qu’est-ce que l’entreprise Socco-Agro-Business et quelles sa mission ?
L’entreprise Socco-Agro-Business une entreprise spécialisée dans le domaine de la production et la commercialisation du riz et des produits maraîchers. Socco-Agro-Business a vu le jour depuis juin 2020. Notre mission est de développer le secteur rizicole au Mali, pouvoir l’agriculture biologique, l’aménagement des terres agricoles, former les agriculteurs sur les nouvelles techniques de pratiques agricoles. Développer des projets ruraux pour aider les populations vivant en zone rurale à s’épanouir, aider les coopératives agricoles a se développer. Socco-Agro-Business l’agriculture c’est notre affaire.
Maliki Sankaré, PDG de Socco-Agro-Business au Mali
4-Aujourd’hui, quels sont les défis, mais aussi les perspectives de l’entreprise Socco-Agro-Business ?
Les défis sont énormes surtout aujourd’hui, nous faisons face à un catastrophe naturelle liée au changement climatique. Il existe également la concurrence entre les entreprises agricoles formalisées. Ainsi, qui chacune cherche à s’imposer sur le marché. Nous avons aussi le défi du chômage, de telle sorte qu’aujourd’hui, les entrepreneurs sont confrontés car il faut créer plus d’emploi pour lutter contre le chômage et l’exode rural également. En perspective nous souhaitons créer plusieurs postes d’emploi dans le secteur agricole d’ici 2030 pour le développement économique et social de notre pays, le Mali.
« Nous avons tellement d’opportunités et de potentialités, par exemple le Mali nous avons les deux fleuves sur les trois qui arrosent l’Afrique de l’ouest c’est une grande chance pour nous. »
5-Depuis la création de cette société jusqu’à nos jours, avez-vous contracté des difficultés majeures ?
Évidemment dans l’entrepreneuriat, il y a toujours des défis et des difficultés, j’ai rencontré plusieurs difficultés d’ailleurs dans le domaine surtout au début. Car, il faut essayer de s’imposer sur le marché quand nous sommes nouveaux, il faut chercher des partenaires, des clients et même sur le terrain surtout les entreprises agricoles, mais c’est dans les difficultés qu’on apprend beaucoup de choses. La preuve, moi toutes les difficultés que j’ai rencontré durant mon parcours entrepreneurial m’ont pas affecté autant car j’avais une vision unique c’est de réussir dans le domaine et de créer d’emploi pour cette jeunesse qui croit qui ne croyait plus au potentiel que le Mali regorge. Nous avons tellement d’opportunités et de potentialités, par exemple le Mali nous avons les deux fleuves sur les trois qui arrosent l’Afrique de l’ouest c’est une grande chance pour nous. Surtout avec cela, nous pouvons développer des projets agricoles pour assurer l’autosuffisance alimentaire africain.
6-Alors vous êtes le président du Réseau Africain pour la promotion de l’entrepreneuriat agricole du Mali (RAPEA-MALI). Pouvez-Vous nous parler ce que signifie ce réseau ?
Le Réseau Africain pour la promotion de l’entrepreneuriat agricole du Mali (RAPEA-MALI) est une organisation qui regroupe des jeunes entrepreneurs évoluant dans le domaine de l’agriculture en général. Notre mission est de former les jeunes entrepreneurs sur le domaine entrepreneurial, les connecté avec d’autres entrepreneurs de la sous-région, le réseau présent actuellement dans plusieurs pays africains, à savoir au Mali, Sénégal, Guinée, Burkina Faso, Togo Bénin, Gambie, Congo.
7-Superviseur également de l’initiative mondiale au développement local (IMADEL) sur le programme alimentaire mondial (PAM). Vous, en tant qu’acteurs de l’agriculture moderne, quels messages avez-vous à donner à la jeunesse malienne ?
Le message que je donne à la jeunesse malienne aujourd’hui, est de s’orienter vers l’entrepreneuriat, car nous avons des opportunités énormes dans ce pays et des défis à relever, nos parents ont leurs Mali et le Mali de demain c’est pour nous et on n’a pas le droit à l’erreur de faire moins qu’eux. Nous devons avoir une vision et des objectifs pour développer notre pays sinon le continent africain.
8-Parlez-nous un peu de la santé du secteur agricole malien, notamment par rapport enjeux et des crises qui sévissent au Mali ?
Depuis 2012 le Mali connaît une crise politico-mulitaire qui a beaucoup joué sur le secteur agricole, cette crise a poussé un déplacement massif des populations qui vivaient grâce à cette activité agricole. Il y’a aussi le manque de pluie dans certaine zone de production. Celles-ci ont fait de telle sorte que nos rendements ont diminué.
9-Dans les secteurs agricoles et commerciales, quels sont vos projets futurs pour les prochaines années à venir ?
Dans les années à venir mes projets consistent a avoir plusieurs hectares de terres cultivables pour agrandir ma production et créer beaucoup plus d’emploi. Développer aussi des micro-projets surtout pour les femmes dans la zone rurale pour assurer leur épanouissement.
10-Votre dernier mot ?
Mon dernier, c’est de dire à la jeunesse malienne que c’est à nous de faire le Mali de demain, n’attendons pas tout, de notre gouvernement. Nous pouvons faire beaucoup plus j’y crois en cette jeunesse. La seule chose que nous demandons c’est de nous donner la chance de développer nos projets. Que dieu bénisse le Mali. Merci
Réalisée par Daouda Bakary KONE
