Suite à la plainte de Amadou Diop contre certains Habitants de N’toubana pour expulsion et démolition sur son prétendu titre foncier, les habitants de Kati et environ ont marché sur le tribunal pour non seulement apporter leurs soutiens aux victimes mais aussi informer le procureur de leur détermination à lutter contre la spéculation foncière dans le cercle de Kati.
Au fait, tout est parti d’une confusion de la part de Amadou Diop, le plaignant. Selon ce que nous est revenu, il se serait proclamé tuteur d’un titre foncier de 4 hectares à Sirakoro Niaré sur le sol d’un autre village, N’toubana.
Aux dires des habitants du village victime, ceux qui ont créé ces faux titres fonciers n’ont pas su faire la différence Sirakoro Niaré et leur village. Le problème n’a été découvert que quand le morcèlement desdites parcelles a été fait par N’toubana à travers la mairie de Kati.
Le porte-parole des APM de Kati nous apprend que jusqu’à 11 familles habitent sur les parcelles que réclament que Amadou Diop. « Parmi ces 11 familles, il y’a deux agents de police », nous précise-t-il.
Celui avance que c’est contre ces familles que le nommé Amadou Diop a porté plainte pour expulsion et démolition sur son site.
Fâchés de l’illégalité de l’octroi du titre foncier par Diop, les habitants de Kati et de tous les villages concernés par la spéculation foncière étaient au tribunal pour soutenir les victimes dans un premier temps et inviter le procureur à s’impliquer pour faire barrage à la spéculation foncière dans le cercle de Kati.
Selon ce que nous a confié Drissa Niaré, le procureur a promis aux manifestants qu’il travaillera conformément à la loi pour qu’il n’ait plus de la spéculation foncière.
Parmi les familles concernées, Issa Diarra, un des agents de police concerné a été interrogé lors de l’audience.
Il a, selon un habitant présent sur le lieu, fait savoir au président du tribunal que sa parcelle se trouve à N’toubana et non Sirakoro Niaré, village auquel le plaignant Diop fait allusion.
Le porte-parole des APM nous informe que le jugement est reporté au début de mars.
Source:croissanceafrique