(CROISSANCE AFRIQUE)-Un groupe d’institutions multilatérales africaines constitué des membres de l’Alliance des institutions financières multilatérales africaines (AAMFI) a rendu aujourd’hui une visite de courtoisie à Son Excellence, Mohamed Ould Cheikh Al-Ghazouani, Président de la République islamique de Mauritanie et Président de l’Union africaine pour exprimer son soutien et son engagement à l’UA dans la mise en œuvre d’initiatives transformatrices en appui à l’agenda de développement de l’Afrique.
Les institutions présentes comprenaient la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank), la Banque de développement de Shelter Afrique (SHAFDB), la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA), la Capacité africaine de gestion des risques (ARC), le Fonds africain de garantie (AGF), la Fondation pour le renforcement des capacités en Afrique (ACBF), le Fonds de solidarité africain (FSA), le Fonds Africain de Garantie et de Coopération Économique (FAGACE) et l’initiative AfroChampions.
La délégation était conduite par le Président de l’AAMFI et Président d’Afreximbank, le Professeur Benedict Oramah, qui a souligné l’importance de la création de l’AAMFI pendant le mandat du Président Al-Ghazouani en tant que Président de l’UA. Il a également souligné le rôle de l’AAMFI dans la promotion de l’Agenda 2063 en tant que plate-forme de coordination pour le financement du commerce et du développement en Afrique, en particulier dans le cadre d’une architecture financière internationale tendue. Considérant le thème de l’UA pour l’année 2024, «Éduquer une Afrique adaptée au 21e siècle », la réunion a exploré les moyens par lesquels le continent peut renforcer les capacités de sa population jeune croissante. La réunion s’est ainsi engagée à mobiliser 2 milliards de dollars US pour la formation professionnelle et la promotion de la culture numérique, en particulier parmi les jeunes et les femmes.
Les institutions, qui représentent collectivement un bilan global de plus de 75 milliards de dollars US, ont fait part de leur soutien à la viabilité financière de l’Union africaine.
Les institutions ont également réaffirmé leur soutien à l’UA dans l’accomplissement de son rôle en tant que membre du G20 et se sont engagées à peser de tout leur poids en faveur de l’organe continental afin d’amplifier la voix de l’Afrique sur les questions mondiales essentielles, telles que l’action pour le climat. À cet égard, les institutions ont reconnu les besoins et les priorités uniques de l’Afrique en matière de climat, qui devraient être défendus de manière cohérente sur des plateformes mondiales telles que la COP29 et la COP16.
S.E. Mohamed Ould Cheikh Al-Ghazouani a magnifié le soutien et l’engagement des institutions en faveur de l’Afrique, en particulier leur détermination à trouver des « solutions africaines aux problèmes africains » (ASAP) tout en poursuivant les objectifs de développement durable. Il a approuvé l’appel lancé par le Président Nana Akufo-Addo aux gouvernements africains pour qu’ils investissent un minimum de 30 % de leurs réserves souveraines dans les institutions multilatérales africaines. L’objectif ainsi visé est de renforcer ces institutions pour qu’elles puissent mieux servir le continent. Un tel engagement permettra également aux institutions de mobiliser des ressources concessionnelles.