(CROISSANCE AFRIQUE)- « Le complexe de Loulo-Gounkoto, l’un des 10 premiers producteurs d’or au monde, était la plus grande entreprise en termes de valeur d’entreprise dans toute l’Afrique de l’Ouest. Avec la mine de Morila, le complexe a contribué pour 9,3 milliards de dollars à l’économie malienne et a représenté entre 5 et 10 % du PIB du pays au cours des 10 dernières années », déclaré Mark Bristow, PDG de la compagnie minière canadienne lors d’une conférence presse tenue le dimanche 2 juillet 2023.
Ainsi, ka junior canadienne explique que le partenariat de 26 ans entre Barrick (anciennement Randgold) et l’État du Mali a fait de l’industrie minière aurifère du pays un leader mondial et l’a positionnée solidement pour une croissance future.
Il faut signaler que Loulo-Gounkoto est l’un des plus grands contribuables et employeurs du Mali, avec une main-d’œuvre d’environ 7 000 personnes, dont 97 % sont des ressortissants maliens. Au cours de la vie du complexe, l’État a reçu plus de 70% des avantages économiques qu’il a créés.
« Nous continuons à investir dans l’avenir de Loulo-Gounkoto. Une exploration réussie ne se limite pas à remplacer les onces que nous exploitons et identifie de nouvelles opportunités de croissance avec le potentiel de livrer la prochaine génération de découvertes majeures dans la région de Loulo. La nouvelle mine souterraine de Gounkoto – la troisième du complexe – a développé ses premiers chantiers de production et la réduction de Yalea South est en avance sur le plan », a déclaré Bristow.
Concernant les opérations de Loulo-Gounkoto, Bristow a déclaré que le complexe continuait de bien performer et était en bonne voie pour atteindre ses objectifs de production pour cette année. Il reste étroitement concentré sur la sécurité de ses travailleurs et il n’y a plus eu d’accident avec perte de temps au cours du dernier trimestre.
Notons que lmdans le cadre de la transition de Barrick vers les énergies renouvelables, le complexe étend son installation d’énergie solaire et son système de stockage de batteries de 40 MW. Le projet alimente déjà 10 MW dans le micro-réseau des mines et il est prévu que sa deuxième phase soit mise en service bien avant la date d’achèvement actuelle de fin 2024.
Daouda Bakary Koné
