TotalEnergies est actuellement sous le feu des critiques et fait l’objet d’accusations sérieuses en France, où une plainte a été déposée contre la société pour complicité de crimes de guerre. Ces accusations sont liées à ses initiatives énergétiques, notamment son projet Mozambique LNG.
L’organisation non gouvernementale European Center for Constitutional and Human Rights (ECCHR) a formulé des allégations selon lesquelles le groupe TotalEnergies aurait fourni un soutien financier et matériel substantiel à la Joint Task Force, une unité militaire mozambicaine.
Cette unité est accusée de s’être livrée à des actes de détention arbitraire, de torture et même d’exécution de civils, des incidents tragiques qui se seraient produits entre les mois de juillet et septembre 2021, spécifiquement à proximité de l’entrée du site gazier en question.
La plainte a été soigneusement déposée auprès du parquet national antiterroriste, qui est l’entité compétente pour traiter les crimes internationaux d’une telle gravité. Ce développement judiciaire intervient dans un contexte où TotalEnergies vient à peine de lever la déclaration de force majeure qui avait été imposée après une violente attaque djihadiste ayant eu lieu à Palma en 2021.
Notons que la société exprime désormais son désir de relancer les activités de développement du site de liquéfaction de gaz naturel avec une intensité renouvelée, malgré le climat juridique et médiatique pesant.

