(CROISSANCE AFRIQUE)-Cette gigantesque découverte de gaz et de pétrole a été annoncé le vendre dernier par le Français TotalEnergies et Shell au large de la Namibie. Elles représentent des quantités commerciales, probablement de plusieurs milliards de barils. Cette information a été également confirmé par le ministre namibien des Mines et de l’énergie, Tom Alweendo.
L’Agence Reuters estime que le ministre namibien, en marge d’une conférence sur le pétrole organisée jeudi dernier à Dakar, au Sénégal a affirmé que « Les entreprises restent prudentes, mais ont avancé des quantités commerciales estimées à des milliards de barils », a-t-il expliqué.
Par ailleurs, les multinationales occidentales n’ont toutefois pas donné de détails sur les quantités découvertes, mais une source a confié à Reuters que la découverte de Total représenterait plus d’un milliard de barils d’équivalent pétrole. Toutefois, ces découvertes pourraient faire de la Namibie, voisine au sud de l’Angola, membre de l’Opep, le dernier producteur de pétrole de la côte atlantique africaine.
« Avant de s’engager dans un investissement de production, elles veulent essentiellement s’assurer des quantités exactes qui existent », a déclaré Alweendo. le ministre a ajouté que les deux entreprises sont en train de forer leurs deuxième et troisième puits et que d’ici la fin de l’année, elles auront réalisé les évaluations et auront des chiffres estimés.
« Les deux entreprises souhaitent accélérer le processus de production et ont toutes deux indiqué qu’elles pourraient commencer la production dans quatre ans. Ce n’est pas quelque chose que nous avons imposé, mais dont nous avons discuté », a-t-il confié.
« TotalEnergies est présente depuis 1964 en Namibie dans la distribution et le stockage de produits, et depuis 2017, dans l’exploration pétrolière. Février dernier, le groupe français avait fait une découverte significative d’huile légère et de gaz associé sur le prospect Venus, situé sur le bloc 2913B dans le bassin d’Orange, au large du pays », rapporte le magazine Afrique latribune.
Moussa KONE