(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Tchad, le jeudi 20 octobre marque la fin des 18 mois de transition décrétés par le conseil militaire après la mort du président tchadien, Idriss Deby en avril 2021. La situation est très confuse avec des tirs à balles réelles sur des manifestants qui a touchés quelques personnes. Depuis la mort de son père Deby Idriss Intno, Mahamat Deby Intno bénéficie un large soutien du gouvernement Français.
Pourtant, un putschiste qui a encaissé le pouvoir au détriment du peuple Tchadien. Conscient qu’il détient une large soutien de la communauté internationale convaincu par la France, ce général de l’armée Tchadien commence à sanctionner son peuple. attendons l’histoire, la vérité.
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Alors que le dialogue national inclusif et souverain a accordé deux ans de plus de transition à l’actuel leader Mahamat Idriss Deby, des partis politiques et associations de la société civile ont appelé à manifester. Une manifestation qui n’est pas le bienvenu, car le gouvernement a interdit les rassemblements.
Pour le gouvernement, il s’agit de «tentative d’insurrection armée». Cependant, l’interdiction n’a pas empêché les jeunes à descendre dans les rues. Par conséquence, les forces de l’ordre sont sortis et utilisent de grands moyens contre les manifestants : tirs de gaz lacrymogènes, des tirs à balles réelles, des bastonnades. Si pour l’heure, aucun bilan n’est disponible, on apprend que plusieurs manifestants ont reçu des balles réelles et sont évacués sur des hôpitaux.
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Notons que les manifestants sont de plus en plus furieux. « Qui n’est pas avec nous est contre nous ». Un motocycliste ayant transporté un militaire a assisté impuissant à l’incendie de sa moto par les manifestants. « Ils ont écrasé volontairement un autre avec leur voiture vers l’ambassade des États-Unis », informent quelques manifestants qui assurent que « la lutte continue ».
Assêgo Ambassagou