Niger: l’industrie pétrolière et gazière devrait représenter 24% du PIB d’ici 2025, avec des réserves estimées à 3,7 milliards de barils

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L’industrie pétrolière et gazière de la République du Niger devrait représenter environ 24% de son PIB d’ici 2025, et avec des réserves de pétrole actuelles estimées à 3,7 milliards de barils, le pays est prêt pour une énorme croissance socio-économique et industrielle.

Suite à la signature d’un protocole d’accord en 2019, la République du Niger a accueilli cette année l’édition du Forum et Exposition Miniers et Pétroliers (ECOMOF), démontrant l’engagement du Niger envers le développement continu des ressources pétrolières et minérales dans le pays ainsi que la région plus large.

Sous le thème « Intégration des industries minières et pétrolières dans le développement des chaînes de valeur régionales », le forum cherché à promouvoir une contribution durable des secteurs minier et pétrolier de l’Afrique à la croissance et au développement socio-économiques.

L Malgré les vastes ressources inexploitées et l’énorme potentiel du pays, la République du Niger reste cependant relativement pauvre comme beaucoup d’ autres pays Africaines, en matières premières.  

Mahamane Sani Mahamadou, ministre du Pétrole, de l’Énergie et des Énergies renouvelables de la République du Niger, a indique que le Niger ne bénéficiera de ces ressources qu’une fois qu’il renforcera la chaîne de valeur de l’industrie, en utilisant ses ressouces pour développer des produits destinés à l’exportation et a la croissance de l’economie interne du pays.

S’exprimant lors de la troisième édition de l’ECOMOF, le ministre a fait des secteurs minier et pétrolier du pays ouest-africain une vitrine du progrès et du développement pour les pays membres de l’ensemble de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO)

« Le défi majeur, face aux exigences du développement économique et social régional, est de débloquer et d’étendre l’impact positif de l’exploitation de ces ressources », a déclaré le ministre Mahamadou a déclaré, ajoutant : « En ce qui concerne le pétrole, cela nécessite notamment l’identification et la mise en œuvre de solutions selon trois axes principaux : le développement du contenu local au niveau national et régional, la transformation et l’utilisation de ces ressources [… ], et la construction d’infrastructures transfrontalières ou bénéficiant à la sous-région.

La République du Niger produit environ 20 000 barils de pétrole brut par jour, qui sont raffinés dans son usine de Soraz, située à environ 900 km à l’est de la capitale du pays, Niamey. Ces produits raffinés sont ensuite exportés régionalement vers le Nigeria, le Mali et le Burkina Faso.

Le ministre a indiqué l’intention du pays d’Afrique de l’Ouest d’accroître ses exportations grâce à divers développements infrastructurels, à savoir l’oléoduc Niger-Bénin de 2 000 km, qui devrait livrer sa première cargaison de pétrole en 2023 ; ainsi que le projet de gazoduc transsaharien de 4 128 km, un gazoduc prévu reliant les marchés subsahariens à l’Union européenne.

Soulignant les opportunités importantes dans les secteurs pétrolier, gazier et minier du pays, la Chambre africaine de l’énergie, la voix de l’industrie énergétique africaine, a abordé les moyens par lesquels le gouvernement de la République du Niger pourrait attirer davantage d’investissements énergétiques pour les investisseurs, les explorateurs, des sociétés de services et des sociétés d’ingénierie de l’industrie.

« Doté de son potentiel de production de pétrole et de gaz, de taux de réussite élevés dans l’exploration pétrolière, d’un régime fiscal attractif, de coûts opérationnels relativement faibles et de diverses politiques énergétiques déjà en place, le Niger devient rapidement le meilleur exemple de ce qui doit être fait pour attirer les investissements et faire cela profite à tout le monde dans le pays », a déclaré NJ Ayuk, président exécutif de la Chambre africaine de l’énergie.

Le Ministre Mahamadou a conclu son allocution en soulignant l’engagement inestimable pris par ses homologues ministériels, Mohamed Arkab, ministre des Mines et de l’Energie de la République algérienne et Chief. Timipré Silva, Ministre Délégué chargé des Ressources Pétrolières au Nigeria, notant l’importance de développer des chaînes de valeur régionales, à travers lesquelles des contributions de contenu local bien développées conduiront à la croissance socio-économique de la sous-région ouest-africaine.

Daouda Bakary Koné

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