Au Nigeria, Àrgentil Capital Management Limited , une société d’énergie propre fondée par la société aux côtés de Dharmattan Gas Facilities Limited va débourser un financement par emprunt pour développer sa première usine de traitement de gaz dans l’État d’Anambra, au sud-est du Nigeria. Le coût total du projet pour cette première usine est estimé à 16 millions US.
Le nouvel investissement dans FMGSL est de l’Afrique Infra Plus Fund ( « AIPF »), un NGN40 0,5 milliards Fonds Situation spécial Infrastructure Equity, avec une marge de lever jusqu’à NGN200 b illions sous son recueillir des fonds en cours programme , et la première base Naira Infra fonds qui peut investir en dette ou en capitaux propres dans des projets d’infrastructure nigérians. Les secteurs cibles du Fonds comprennent : l’ énergie, les télécommunications, les transports et les infrastructures de base au Nigeria (avec une surveillance opportuniste des pays d’Afrique de l’Ouest). Les investisseurs d’AIPF I & II comprennent des fonds de pension, des gestionnaires d’actifs, des fonds souverains et des compagnies d’assurance. L’AIPF est gérée par Africa Plus Partners Nigeria Limited, une société de capital-investissement spécialisée dans les infrastructures et agréée par la SEC.
Àrgentil a co-fondé FMGSL pour devenir une entreprise énergétique intermédiaire de premier plan qui développe et exploite des installations de traitement de gaz distribuées dans plusieurs endroits qui seront déployées à court terme vers une capacité installée de 50 mmscf/j. Le développement de phase 1 de FMGSL lui permettra de déployer deux usines dans le sud-est du Nigeria pour traiter jusqu’à 15 mmscf/j de gaz qui serait autrement brûlé à la torche. Cela soutiendra la réduction directe jusqu’à 237 140 tonnes d’émissions de CO 2 par an, remplacera 129 millions de litres de diesel pour la production d’électricité par an par du gaz naturel comprimé (GNC) et conduira à une nouvelle réduction annuelle de 111 884 tonnes d’ émissions de CO 2 .
Parmi les autres avantages climatiques, citons le soutien à la fourniture d’une capacité de production d’électricité pouvant atteindre environ 56 MW et le remplacement du kérosène, du bois de chauffage, du charbon de bois et d’autres combustibles de cuisine sales par du gaz de pétrole liquéfié (GPL) pour une réduction supplémentaire des émissions de CO 2 et de la pollution associée. L’Organisation mondiale de la santé estime que plus de 100 000 femmes et enfants meurent chaque année au Nigeria à cause de la fumée polluante de la cuisine. Avec FMGSL, Àrgentil entend soutenir le Nigeria dans sa stratégie visant à atteindre le zéro torchage de gaz d’ici 2030 conformément à son accord de Paris et soutenir la décennie d’ambitions gazières du pays.
FMGSL soutiendra les communautés où elle opère et a développé un modèle de développement durable (SDM) en tant que partie intégrante du protocole d’accord signé avec ses communautés d’accueil. L’investissement augmentera l’offre de GPL domestique sur le marché et soutiendra la création d’emplois pour les petits détaillants informels de ces produits, y compris les femmes. Actuellement, le Nigeria importe environ 70 % du GPL qu’il consomme dans le pays. Grâce à cet investissement, Àrgentil espère atteindre les principaux objectifs de développement durable, notamment l’ODD 7 – énergie abordable et propre, l’ODD 13 – action climatique et l’ODD 8 – travail décent et croissance économique.
Notons que la Société Àrgentil a tenu à assurer la participation des institutions locales au financement du FMGSL comme c’est le cas via l’AIPF. Cet investissement offre aux fonds de pension et à d’autres investisseurs institutionnels en monnaie locale une exposition à des actifs d’infrastructure bien structurés.
Pour rappel, ACML est l’une des principales sociétés d’investissement et de capital-investissement qui investit dans des secteurs de croissance clés, notamment l’énergie, l’agroalimentaire, la consommation et la technologie.
Toutefois, FMGSL signera sous peu des documents définitifs avec un important fournisseur de rehaussement de crédit, ce qui contribuera à attirer davantage de financements en monnaie locale sur le marché des capitaux nigérian via des instruments de dette garantis. Cette utilisation du financement mixte devrait être un élément clé de la stratégie de financement de FMGSL à mesure qu’elle se développe.
Daouda Bakary Koné