Ce mardi 15 décembre 2019, le bureau politique nationale du parti pour l’action civique et Patriotique (PACP) a présenté ses vœux à la presse. Cette rencontre a enregistré la présence de l’ensemble des membres du politique national et sympathisants du parti du soleil levant (PACP). C’était en présence du président d’honneur du parti pour l’action civique et patriotique SE Yeankoro YEAH SAMAKE, de Mory SAMAKE président du bureau politique national, de M. Odiouma KONE secrétaire à l’organisation du bureau politique national et le secrétaire général M. Younoussa DEMBELE et Mme Marissa SAMAKE COUTHINHO, l’épouse de SE Yeak Samaké. Elle (présentation) s’est déroulée au siège dudit parti à kalaban-Coura. Après la cérémonie de présentation, l’ancien candidat des élections passées et président d’honneur du PACP nous a accordé une interview exclusive. Lisez.
Pour Yeah SAMAKE « Le pays a été secoué par multiple crise en 2012. L’arbre ne doit pas cacher la forêt, le Mali aussi a réussi des réalisations spectaculaires mais il faut le dire, aujourd’hui nous sommes confrontés dans la pluralité du terrorisme dans le sahel, nous sommes confrontés à la situation du centre et nous sommes confrontés à la mauvaise gouvernance », et d’ajouter que « Je crois que le PACP jouera sa partition pour le Mali. Le vivre ensemble n’est pas un souhait, c’est une obligation. Il n’y a pas d’autre option. Nous ne pouvons pas, ne pas vivre ensemble, mais il faut que chacun comprenne que les peulhs resteront, les dogons seront, les Tamasheqs n’iront nul part, l’espace que nous avons partagé depuis des millénaires, est l’espace que nous avons, c’est notre bien commun » dit-il.
Selon lui, « Le Mali à l’instar de tous les pays du monde mais plus particulièrement dans l’espace du sahel, nous sommes confrontés à l’exacerbations par l’effets du changement clitique, manque de ressource naturelle et surtout la mauvaise gouvernance. Ces forces combinées aujourd’hui, font que nous ressentons des soubresauts au nord, au centre du pays mais le sud et l’Ouest ne sont pas à l’abri parce que ce n’est pas une question d’autorité, c’est une question de ressource alors les amalgames doivent cesser » a-t-il affirmé président SAMAKE .
Au cours de son interview, il dira que pour une paix durable entre les communautés du Mali, qu’il faut privilégier le dialogue et la communication « Nous devons aller à plus de communication mais à plus de dialogue pour que chacun comprenne les sources de ces soubresauts, les sources de ces violences dites communautaires. Donc pour cela, nous invitons rapidement le gouvernement à la préparation des assises déjà programmées et annoncées, nous également le gouvernement à initier le dialogue national, un aspect un important est aujourd’hui la redistribution des pouvoirs » a-t – il dit.
Pour le diplomate, « Le PACP est le seul parti politique depuis l’élections présidentielles jusqu’aujourd’hui qui convie à la redistribution des pouvoirs. Chaque partie, chaque portion et chaque composante de l’Etat, le peuple malien se sent inclus ; se sent entendu et puisse participer non seulement au débat public mais aux décisions qui affectent le gouvernement cela est important. C’est pourquoi nous ne devons pas avoir l’impression qu’un petit groupe vivant dans une région (KIDAL) ou ethnie ait un prestige au Mali » a-t-il conseillé.
S’agissant du positionnement du parti pour l’Action civique et patriotique dans l’alliance (Ensemble pour le Mali), Yeah SAMAKE précise que « L’EPM est a priori une alliance électorale en tant que telle jusqu’aujourd’hui, l’EPM n’a pas pu jouer un grand rôle sur l’échiquier politique depuis l’élection du président Ibrahim Boubacar KEITA à la magistrature suprême. Nous nous battons au sein de l’EPM pour pouvoir asseoir une direction d’activité et fort heureusement l’EPM a compris ces tares et récemment des activités des premières assises ont été organisée. Mais « il faut une organisation interne au niveau de l’Ensemble pour le Mali ». Le président d’honneur du PACP propose que « Cette organisation portera sur une planification stratégique qui pourra définir le rôle et les attributions de cette alliance, il n’y a pas que des sauvages, mais avec le gouvernement que chacun sache ses responsabilités et sa marge de manœuvre. Nous sommes a priori une alliance de soutien mais nous ne sommes pas une alliance exécutoire, il faut qu’on comprenne cela. Nous devons être toujours en phase de l’action gouvernementale. Nous ne pouvons pas aller au-devant du gouvernement, nous resteront derrière le président de la République et son gouvernement en tant qu’alliance électorale. Et de dire qu’ « Il faut qu’on redéfinisse le plan stratégique et pour qu’on puisse aller dans les activités qui vont contribuer une adhésion totale du peuple ou une grande partie du peuple malien adhère aux action du gouvernement, c’est de cela qu’il s’agit. Quand on se méprends de cela, nous risquons de n’est pas atteindre un résultat concret. Nous allons continuer à œuvrer en tant que PACP, même si les jours à venir certaines précisions seront portée à la connaissance de la presse, comme vous l’avez dit nous sommes réticents et nous sommes très réticent. Nous souhaitons bon vent à cet alliance (EPM). Nous sommes au service du Mali, quand le président de la république m’a souhaité pour servir comme Ambassade, nous étions acceptés. Notre position première c’est de servir. « Pour nous, Diriger n c’est servir » nous a laissé entendre.
Entretient réalisé par Daouda B KONE
Source : Croissanceafrique.com