Par Croissanceafrique
Le ministre nigérian en charge du secteur pétrolier, Sylva Timipre, a été reçu, le 19 février à Libreville, par son homologue gabonais, Vincent de Paul Massassa.
Ce dernier effectue une visite au Gabon en qualité d’envoyé spécial de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP) dans les pays africains membres de cette institution (qui défend les intérêts des pays producteurs de pétrole), signataire de signataires de la déclaration de coopération.
Selon le site « nouveauGabon.com « Signé le 12 avril 2020, cet accord impose aux pays signataires une réduction de la production afin de relever le prix du baril du pétrole qui avait dégringolé de 60 à moins de 20 dollars US suite aux effets induits de la pandémie de la Covid-19« , a-t-il rapporté.
Toutefois, le ministre nigérian a déclaré que : « le Gabon est un membre respecté de l’OPEP, et nous sommes tombés d’accord sur certains contrats pour l’OPEP. Il a tenu ses engagements et les discussions se poursuivent pour les améliorer. En tant qu’envoyé spécial de l’OPEP, après la Guinée équatoriale, je suis au Gabon pour ensuite me rendre au Soudan ».
« Dans sa dernière note conjoncture, qu’à fin septembre 2020, la production nationale de pétrole brut a fléchie de 0,8% pour se situer à 8,1 millions de tonnes métriques (59,55 millions de barils), du fait de « l’observation des quotas décidés par l’OPEP+ pour réduire l’offre mondiale sur le marché de l’or noir », rapporte « a direction générale de l’Économie et de la politique fiscale
Notons que les discussions se poursuivent entre les 13 pays membres de l’OPEP et leurs alliés pour arriver à un consensus adapté au marché pétrolier. Il est question de trouver un compromis pour éviter une chute des prix du brut consécutive à la deuxième vague de la Covid-19.