(CROISSANCE AFRIQUE)-En RDC, les services du FMI et les autorités ont finalisé un accords visant le décaissement de 152,3 millions de DTS soit environ 200 millions de dollars USD dans le cadre de la 5e revue du programme triennal(2021-2023) soutenu par la Facilité Élargie de Crédit (FEC).
Selon le FMI, cette somme sera approuvé en décembre prochain par le conseil d’administration de l’institution de Bretton Woods, ce prêt portera à 913,8 millions de DTS, soit environ 1,217 milliards de dollars, l’ensemble des financements débloqués par le fonds dans le cadre du programme en cours.
« L’approbation de cette 5ème revue tient de ce que l’économie congolaise fait preuve de résilience malgré un environnement « difficile et incertain. L’inflation a bondi à 23,3 % en juillet 2023 soutenu une forte dépréciation du Franc congolais ; les recettes minières ont replié dans le sillage de la baisse des cours du Cobalt dont le pays est le plus gros producteur au monde, et les dépenses publiques ont été ajustées pour donner la priorité à la sécurité et à la préparation des élections de décembre plutôt qu’au remboursement des arriérés », rapporte le fmi.
Par ailleurs, malgré cela, la croissance du PIB est projetée par le fonds à 6% en 2023, tirée par un secteur minier dynamique. L’institution préconise des politiques économiques prudentes. « Sur le plan budgétaire, il est crucial de garder sous contrôle les dépenses non essentielles, de rationaliser les dépenses en biens et services, tout en préservant les dépenses d’investissement public social et prioritaire ».
Tputefois, le pays intensifie ses efforts pour améliorer la transparence et la gouvernance. Cela passe notamment par « un engagement continu en faveur de la publication en temps opportun des contrats miniers et d’institutions de contrôle fortes, telles que la Cour des Comptes ou l’Inspection générale des finances ».
Notons qu’au plan monétaire, le FMI estime que la Banque centrale du Congo (BCC) devrait accentuer le durcissement de sa politique monétaire pour contenir les pressions inflationnistes. On se rappelle qu’en août dernier, l’institut d’émission monétaire avait porté son principal taux directeur de 11% à 25% et s’est dite prête à « durcir davantage si les évolutions des indicateurs pertinents en montraient la nécessité ».