Aujourd’hui, force est de constater qu’en Afrique les pays comme le Mali, le Niger, le Tchad et la Guinée, connu par les inégalités de genre. On sous- entend par là que les filles scolarisées abonnement l’école sans avoir atteint le niveau secondaire. Et cela explique à travers le mariages d’enfants et des grossesses précoces dans ces pays cités. Pour pouvoir stopper ces inégalités Groupe de la Banque Mondiale a publié un rapport intitulé ‹‹ Réduire les inégalités de genre au Mali, Tchad, Niger et Guinée ››, le 10 décembre 2018 au bureau de la banque mondiale au Mali.
En effet, il ressort dans ce rapport qu’au au Niger, plus de trois filles sur quatre sont mariées au de leur enfance. Au Tchad la proportion est de plus en plus deux tiers. Au Mali et en Guinée, elle est de plus de la moitié. Dans ces pays une fille sur dix, tout au plus, achève ses études secondaires, et les taux élevés de grossesses précoces sont prédominants. ‹‹ Les inégalités d’instruction entre les filles et les garçons et les problèmes de santé associés à la pratique du mariage précoce constituent un obstacle majeur au développement du capital humain››, explique Soukeyna Kane, directrice des opérations de la banque mondiale pour le Mali, le Niger, le Tchad et la Guinée.‹‹ Outre le manque à gagner sur les revenus potentiels de ces jeunes filles, on estime que la réduction des mariages d’enfants pourrait générer près 1,5 milliards dollars par an au Mali et 1,7 milliards de dollars au Niger d’ici 2030, notamment grâce à la baisse des taux de fécondité et de croissance démographique.››
Selon l’étude, l’adolescence est donc une période cruciale au cours de laquelle ces quatre pays doivent mettre en place des politiques publiques complémentaires pour que les filles restent à l’école. En présentant des initiatives réussies dans d’autres pays, le rapport préconise davantage de réformes pour faire évoluer les normes sociales et des incitations économiques pour les parents, telles qu’une scolarité plus abordable ou des bourses d’études pour les filles. Il insiste également sur l’importance de réduire les trajets dans les zones rurales et d’installer des infrastructures d’eau et d’assainissement dans les écoles. En fin au niveau des communautés, l’implication des hommes, femmes et dirigeants communautaires est indispensable à la réduction des disparités de genre.
Hamadoun Alphagalo
Source: Croissanceafrique.com
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