(CROISSANCE AFRIQUE)-En raison des récents conflits dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC), Air France a annoncé la suspension de ses vols vers Kinshasa. Des manifestations violentes ont éclaté dans la capitale congolaise le 28 janvier 2025, entraînant des attaques contre plusieurs ambassades, dont celle de la France. Face à cette situation préoccupante, la compagnie aérienne a décidé de suspendre ses liaisons vers la ville.
Le vol Air France 722, prévu pour quitter Paris-Charles-de-Gaulle le 28 janvier avec une escale à Brazzaville, a été contraint de faire demi-tour. L’appareil, parti à 9h02 de la capitale française, a détourné son trajet au-dessus du Burkina Faso en raison des troubles qui secouaient Kinshasa à ce moment-là.
La décision de suspendre les vols a été prise après une évaluation minutieuse des risques par les responsables de la sécurité d’Air France. Dans un communiqué publié dans l’après-midi du 28 janvier, la compagnie a exprimé sa préoccupation pour la sécurité de ses passagers et de son personnel. « La sécurité est notre priorité absolue, » a déclaré un porte-parole d’Air France. « Nous surveillons la situation de près et nous agissons dans le meilleur intérêt de nos clients. » Cette annonce a suscité une onde de choc parmi les voyageurs qui comptaient se rendre à Kinshasa. Beaucoup ont exprimé leur frustration et leurs inquiétudes quant à la situation chaotique qui prévalait dans la région.
Parallèlement, les autorités françaises ont recommandé aux citoyens vivant ou voyageant en RDC de rester vigilants et de suivre les conseils de sécurité fournis par l’ambassade. Des rapports non confirmés indiquaient que d’autres compagnies aériennes envisageaient également de réévaluer leurs liaisons avec le pays en fonction de l’évolution de la situation. La tension dans la capitale congolaise s’est intensifiée alors que des milliers de manifestants descendaient dans les rues pour exprimer leur mécontentement face à la situation économique et politique actuelle.
Des manifestations supplémentaires ont été organisées dans d’autres grandes villes du pays, soulignant l’ampleur de la crise. Les médias internationaux ont commencé à couvrir les événements en cours, mettant en lumière les voix des Congolais qui réclamaient des réformes et une plus grande stabilité. Alors que le gouvernement tentait d’apaiser les tensions, de nouvelles violences étaient signalées, exacerbant les craintes d’un déclin encore plus sévère de la sécurité publique.
De leur côté, divers organismes humanitaires ont émis des alertes, avertissant que la crise risquait d’aggraver les conditions de vie des populations déjà vulnérables. Des pénuries de nourriture et d’eau potable étaient signalées dans certaines régions, incitant des ONG à intensifier leurs efforts pour fournir de l’aide. Alors que le monde tournait son attention vers la RDC, le besoin d’une résolution pacifique des conflits et une aide humanitaire accrue devenait de plus en plus pressant.
Moussa KONE