Atelier sur les projets de recherche « les enjeux communautaires dans la crise sécuritaire au centre du Mali. Il s’agit d’un atelier de partage axé sur la connaissance avec les artistes, activistes et journalistes. organisé par odyssée, cet atelier a été un cadre pour les participants d’échanger sur l’insécurité, la montée en puissance des conflits communautaires, la crise alimentaire provoquée par les conflits. Constat : les participants pensent que la plus part des conflits dépendent des nouvelles mobilisations parmi les éleveurs nomades.
Selon un participant « la résolution du conflit dans la région de Mopti est faite par les gens qui ne maitrisent pas la région et ils ne sont pas influant. Il y’a des exaction de l’armée. les militaires jouent les deux poids deux mesures. L’État ne joue sa franche responsabilité entre les protagonistes. La plus part des facilitateurs sont issus des politiques », dit-il.
D’autres intervenants pensent que « C’est le problème de gouvernance qui est à la base de la situation conflits communautaires excessifs. Avant d’accuser les uns et autres il faudra identifier le problème et en retour éradiquer le problème en même temps. La paix dans le sahel c’est de la paix pour tout le monde. Ce qui se passe dans la région de Mopti se passe également chez les autres voisins et les problèmes se ressemblent. Si nous ne faisons pas attentions, nous allons nous retrouver dans la même situation que le Mali », ont-il pensé.
Cette crise reste structurelle. Il faut privilégier la justice entre les acteurs. Ensuite, il faudra également favoriser l’implication des différentes communautés y compris le suivie des différentes mutations encours à savoir: les changements climatiques, la géostratégie et la faible participations des gouvernants dans la résolution des crises et en particulier les conflits armés. « Nous devons pensé à la réparation cela est primordiale. On ne peut pas faire les omelette sans casser les œufs. Nous avons encore des grand espace pour le pastoralisme et pour l’agriculture. Donc nous avons suffisamment des textes en la matière mais l’application pose problème. Il faut départir le problème afin qu’il ait une défense. Et sans l’application des texte dans l’objectif faire une réparation, il y aura plus de solution à ces problèmes », a-t-il expliqué un participant venant du Niger.
Sur le site Nomadesahel.com, il est mentionné que « Pour démontrer le problème foncier, on peut évoquer le conflit à Sari dans le cercle de Koro. Ce village Sari était un gros village Peul où il y a une grande mare qui ne tarie pas et tout autour de cette marre, il y a des très riches terres. Sur le plan foncier, il y avait dix villages qui étaient alentours de Sari. Un litige foncier dans ce village a conduit aux massacres des pasteurs peuls par les agriculteurs en septembre 2012. Depuis 1999, le climat délétère s’était installé entre les deux communautés. Déjà en 2002 un conflit sur l’accès de la marre avait manqué de se déclencher entre ces deux communautés », a-t-il mentionné
Mais dans la localité de Koro « les juridictions de Koro avaient tranché l’affaire en faveur des éleveurs. Les dogons ont réclamé la marre et sont passée par la justice de Koro, ils n’ont pas eu gain de cause, Mopti, Bamako aussi, ils n’ont pas eu encore gain de cause. C’est en septembre 2012, quand les autorités ont fui, quand des rebelles MNLA ont pris le pouvoir au nord du Mali, qu’ils ont profité d’incident déclenche entre un Peul et un Dogon pour aller attaquer le village Sari avec plusieurs dizaines de morts et des milliers de déplacés au Burkina« ; a-t-il laissé voir dans ces colonne.
Daouda Bakary KONE
Source: Croissanceafrique.com