(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Gabon, la réunion du groupe africain des négociateurs sur la biodiversité s’est ouverte à Libreville sous la haute présidence du ministre Gabonais des Eaux et forêts. A l’issue des travaux, Dr Savina Ammassari, coordinatrice résidente du système des Nations Unies pour le Gabon a déclaré que « Ces négociations sont très importantes. Nous les appuyons, car c’est difficile d’atteindre des compromis sur des sujets où il y a beaucoup de points de vue différents. L’Afrique a besoin d’un point de vue commun », a-t-elle déclaré.
Cette rencontre, qui se déroulera du 1er au 4 septembre p2022, devrait permettre aux participants de peaufiner une stratégie commune pour la COP 15 sur la biodiversité de décembre 2022 à Montréal, au Canada. L’objectif est de permettre aux négociateurs d’arriver à une position africaine sur les éléments clés qui entravent actuellement l’accord.
Pour sa part, la représentante des Nations Unies a affirmé que l’Afrique contribue le moins au changement climatique et investit beaucoup dans la conservation de l’environnement ainsi que de la biodiversité. « Il doit aller aux négociations avec une voix commune. Pour ce faire, il faut que tout le monde soit impliqué », a-t-elle insisté.
« Nous sommes appelés tous à finaliser le cadre mondial de la biodiversité pour l’après 2020 qui viendra bien entendu renforcer l’action pour atteindre les ODD à l’horizon 2030 et réaliser la vision sur la convention sur la diversité biologique (CDB) à l’horizon 2050 », a-t-elle indiqué, la présidente de la 6e session de l’assemblée des Nations unies pour l’environnement et ministre de la Transition énergétique et du Développement durable du Maroc, Dr Leila Benali.
Notons que le « continent africain fait face aujourd’hui à un défi majeur avec trois importants processus qui doivent être réglés de toute urgence, à savoir le changement climatique, la perte de la biodiversité et la pollution », rapporte site lenouveaugabon.com.
« Nous avons beaucoup de défis. Les changements climatiques représentent une grande menace pour nos écosystèmes et notre biodiversité », a souligné Lee White. Toutefois, les négociateurs doivent définir la feuille de route de préparation de la COP15 et ses protocoles afin de sauver la planète pour les générations futures.
Daouda Bakary KONE