Le jeudi 14 octobre 2021 à l’hôtel Radisson Blu de Bamako a eu lieu l’atelier de lancement du projet : « Renforcer la résilience des pasteurs et agro-pasteurs au Sahel grâce à des outils innovants et des données améliorées – MDF ».
Ce projet concerne deux (2) pays du sahel notamment le Mali et le Burkina Faso. La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence du ministre délégué auprès du ministre du Développement rural, chargé et l’Elevage et de la Pêche du Mali Youba Bâ, des représentants de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture), des instituts de recherches…
Selon les responsables, le projet vise à mieux éclairer les décisions factuelles affectant les communautés pastorales, tout en établissant un partenariat solide entre les parties prenantes afin de combler le manque de données. Dans les pays concernés notamment le Mali et le Burkina Faso, ce projet permettra aux gouvernements et aux organisations pastorales de renforcer les connaissances sur des outils innovants qui leur permettront d’apprécier la contribution des pasteurs et des agro-éleveurs à l’économie et aux ODD (objectifs de développement durable). Ils ont accès à des méthodes et des outils pour améliorer les données sur le pastoralisme, y compris la collecte de données affinées menée par les organisations pastorales, générant des preuves sur la contribution multifonctionnelle du pastoralisme aux différentes dimensions du développement durable, ajoutent-t-ils.
En effet, le manque de données et de preuves disponibles, pertinentes et fiables remet en question la compréhension de la contribution multifonctionnelle du pastoralisme à l’économie, aux territoires (à travers la fourniture de services écosystémiques) et aux objectifs de développement durable (ODD) en général. Des données publiques rares et peu fiables sur l’économie du pastoralisme ont contribué à une « négligence bénigne » dans de nombreux pays en développement depuis des générations, selon eux.
Cette situation a par ailleurs limité le développement de mesures et de politiques permettant une utilisation durable des zones pastorales et agropastorales, qui repose en grande partie sur la mobilité saisonnière des troupeaux, optimisant l’utilisation des ressources naturelles. Dans le contexte actuel de crise prolongée et de concurrence pour les ressources, des informations et un suivi précis sont encore plus nécessaires pour soutenir la productivité et la durabilité des systèmes pastoraux et agropastoraux, regrettent-ils.
IB KONE