Suite aux sanctions de la communauté économique des États de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et de l’Union Économique et monétaire Ouest africaine (UEMOA), le Mali a perdu une bagatelle de 30 milliards F CFA sur le marché financier de l’Union monétaire régionale.
Il s’agit d’un blocage au niveau de l’Union. L’obtention du fonds a été bloqué suite aux sanctions. Cette levée de fonds était destinés à renflouer sa trésorerie.
Par ailleurs, l’emprunt avoisinait les 30 milliards FCFA dont la levée de fonds était prévu le mercredi 12 janvier à travers une émission de bons assimilable du trésor (BAT) de maturité 12 mois a été annulée, indique Reuters qui cite une déclaration d’un responsable de UMOA-Titres.
Selon un responsable de l’UEMOA titres « Le gouvernement malien ne sera pas en mesure de lever des fonds pour financer son budget ou financer certains projets importants après la note que nous avons reçue de l’UEMOA », a-t-il déclaré, à l’agence Reuters.
« Ce report qui est un important manque à gagner pour le Mali s’inscrit dans la mise en œuvre des nouvelles sanctions prononcées par la CEDEAO envers Bamako, suite à la décision d’Assimi Goïta, le chef de la transition, de se maintenir au pouvoir jusqu’en 2025 », rapporte sikkafinancce.
Toutefois, il signaler la suspension des appuis financiers des institutions régionales telles que la BOAD et la BIDC et toutes transactions commerciales avec ses pays voisins. D’autres effets collatéraux de ces sanctions épargnera des pays comme la côte d’ivoire et le Sénégal.
« Les premières victimes de ces sanctions ne visent pas que le Mali. Elles visent le Sénégal et la côte d’ivoire us particulièrement. Vous savez le Mali est entouré par au moins sept port maritime dont la Guinée qui décidé d’ouverture sa zone portuaire. Le Mali ne sera pas totalement affecté par ces sanctions parce que elles sont réciproques », affirme un ancien banquet malien.
Par conséquent, même si la
Daouda Bakary Koné