SDG Frontier Fund, géré par la Société belge d’investissement pour les pays en développement (BIO), a atteint sa clôture finale à 36 millions d’euros, soit environ 38 millions USD. Le véhicule de co-investissement s’engagera indirectement dans une douzaine de petites et moyennes entreprises (PME) en Afrique et en Asie, et ciblera à cet effet des fonds de private equity centrés sur ces deux régions.
Ces fonds à leur tour financeront des entreprises à fort potentiel et en phase de croissance. « SDG Frontier Fund est le premier du genre en Belgique, et offre une opportunité anticyclique unique de diversifier le portefeuille d’un investisseur », assure BIO.
La première clôture de SDG Frontier Fund a eu lieu il y a deux ans, début juillet 2020. Le véhicule avait alors obtenu 25,3 millions d’euros, grâce à la participation de neuf investisseurs privés belges ainsi que BIO.
« Depuis ce premier closing, SDG Frontier Fund a déjà investi dans huit fonds actifs en Afrique et en Asie. Ces fonds ont quant à eux financer des entreprises en RDC, en Afrique du Sud, en Inde, et au Vietnam notamment », précise l’Agence ecofin.
L’Agence de presse panafricaine, estime que « Pour son second et dernier closing, il a bénéficié de l’appui financier de quatre investisseurs privés belges, dont le Ghent University qui a apporté 5 millions d’euros ou encore la firme Ethias qui a investi 2,5 millions d’euros. Ceux-ci rejoignent les principaux investisseurs ayant participé à la première clôture », a-t-elle estimé.
Notons que les investisseurs privés ayant engagé leurs ressources dans ce fonds s’attendent à ce que leurs investissements génèrent un impact de développement et un rendement financier attractif.
Zangouna KONE