(CROISSANCE AFRIQUE)-C’est parti pour trois jours de discussions et d’échanges sur les questions liées au respect des droits humains. Organisés par le Centre d’Assistance et de Promotion des Droits Humains (CapDH), les travaux d’ouverture ont été présidés par la représentante du Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Adam Maïga, en présence du directeur exécutif du CapDH, M. Négueting Diarra, du chef d’équipe du secrétariat du FAMOC, M. Frédéric Kaborée et plusieurs participants.
Offrir des cadres d’échange pour éclaircir les citoyens sur les questions récurrentes liées aux abus et violations des droits de l’homme. Alerter et interpeller les autorités politiques et administratives sur les abus et violations des droits de l’homme. Ce sont entre autres les résultats attendus à cette deuxième édition de l’Espace de Réflexion, d’Alerte et d’interpellation sur les droits humains à l’issue des travaux.
Selon le directeur exécutif du Centre d’assistance et de promotion des droits humains (CapDH), M. Négueting Diarra, l’objectif général de cette rencontre vise à contribuer à la promotion et au respect des droits humains au Mali, à travers l’information, la sensibilisation, l’alerte et l’interpellation sur des questions majeures relatives aux droits de l’homme.
M. Diarra précise qu’ils sont nombreux, les Maliens qui rentrent d’énormes difficultés pour obtenir la délivrance des pièces d’identité et des actes d’état civil. Pour lui, c’est dans ce cadre que le CapDH a initié une activité dénommée <> qui a bénéficie du soutien financier de l’Ambassade Royale du Danemark au Mali à travers le Fonds d’Appui aux Moteurs du Chargement (FAMOC).
En effet, les droits humains tels qu’énoncés dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme du 10 décembre 1948 constituent un idéal fondé sur des valeurs communes à tous les peuples, indépendamment de leurs différences culturelles, politiques, sociales et économiques.
Par ailleurs, il faut rappeler que leur respect est gage de paix durable, de stabilité politique et de développement économique, social et culturel. Outre la promotion et la protection, les pouvoirs publics ont l’obligation de respecter et de faire respecter les droits fondamentaux consacrés par la législation nationale et les instruments juridiques internationaux et régionaux auxquels le Mali a souscrit.
Les thèmes qui seront débattus sont : L’accès des communautés à la Justice. La modernisation de l’administration publique et l’accès des citoyens aux documents administratifs. Pôle judiciaire spécialisé de lutte contre le terrorisme et pôle de lutte contre la cybercriminalité : rôle et attributions.
La protection des populations civiles dans le processus de sécurisation du territoire national. Les violences faites aux femmes (VFF) dans un contexte de crise et l’esclavage par ascendance et les pratiques analogiques au Mali.
Drissa KEITA