En principe, cette opération verra le jour, grâce aux Mobility 54 Investment SAS (Mobility54), la branche de capital-risque CVC de Toyota Tsusho Corporation, et CFAO SAS.
Les utilisateurs de Kai Sénégal, une startup fondée en 2018 et également fournisseur d’application de covoiturage pourront bénéficier trois principaux. Il s’agit notamment de l’un des plus grands services qui a séduit plusieurs investisseurs. Pour l’instant le montant de cet appui financier reste inconnu.
Le but est d’obtenir les fonds qui par la suite permettre de centraliser le marché très fragmenté et à renouveler la flotte de véhicules pour offrir aux entreprises et aux particuliers un transport de qualité à bon prix afin d’atteindre sa solution de gestion de flotte/ pour cela, son application de covoiturage et schéma de financement qui convertit les taxis en une classe d’investissement pour les propriétaires privés et autres investisseurs institutionnels achetant des voitures en tant qu’actifs sera opérationnelle.
Notons que la société prévoit l’ouverture de plusieurs filiales dans d’autres pays d’Afrique de l’Ouest. L’Afrique de l’Ouest est une zone qui dispose de nombreux soucis à régler sur le marché, notamment le vieillissement des flottes de taxi, et le manque de systèmes tarifaires transparents face à la sensibilité des prix très coutants.
Pour rappel, en Afrique le marché du taxi est mal organisé. Par exemple, l’avènement du marché des motos taxi reste le plus désorganisé. Pour cela, il faut signaler que le risque est très vaste. L’abondance de ces risques est dus généralement aux manques de volontés politiques de nos Etats, mais aussi aux manques d’innovations crédibles. L’Afrique doit le relever de défi au grand bonheur des Africains qui se déplacent pour les voyages d’affaires etc.
Daouda Bakary Koné