Le monde est en crise.
Les prises de décision deviennent de plus en plus complexes.
Mon sentiment est que beaucoup de cadres dans les banques et entreprises ne jouent plus leur rôle de veille et de réflexion stratégiques. Ils ne sont pas coupables cependant.
La faute: trop de choses à faire dans l’opérationnel.
Dans ma vie professionnelle j’ai été un collaborateur direct d’ un ancien Président de banque qui est devenu Chef d’Etat dans son pays.
Lorsqu il a senti son ambition s’affirmer, il passait quasiment une bonne partie de son agenda à animer des réunions qui laissaient toujours place à des discussions sur la géopolitique internationale. Hélas, ses Cadres étaient très peu outillés pour mener ce type de discussions.
La maîtrise quasi parfaite de l’information notamment celle qui concerne l’environnement économique financier politique et social devient un impératif majeur.
Il en va de même de l’anticipation. C’est un facteur clef de succès. Un élément incontournable de compétitivité et de pérennité.
Il est temps que les banques et autres acteurs économiques gèrent au mieux cette question afin de mieux décortiquer les paramètres explicatifs des événements.
Leur réussite en dépend.
Nous proposons la prise en charge de ces enjeux grâce à deux leviers:
1 l’érection d’une structure chargée de l’information et de l’anticipation (SIA)
2 l’instauration de réunions hebdomadaires de briefing (au maximum 30 minutes et de préférence en début de semaine). Ces réunions à systématiser permettront de décrypter les faits salllants de:
A l’environnement international
B l’environnement national
C l’environnement du secteur de la profession
Cet exercice aura un triple effet:
A permettre aux agents concernés d'être au diapason et mieux avertis
B développer leur capacité d' expression
C permettre à la banque ou à l'entreprise de mettre en place un système d'alerte et de révision périodique de son plan stratégique grâce aux nouvelles opportunités et menaces identifiées.Magaye GAYE
Économiste International
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