(CROISSANCE AFRIQUE)-Au Mali, l’annonce récente de l’injection par la Banque de Développement du Mali (BDM-SA) d’une somme substantielle de 200 milliards de FCFA dans le secteur du coton marque un tournant majeur pour l’économie malienne. Il s’agit d’une information rapportée par le Journal, (22 septembre), dans sa parution du jeudi 25 Avril 2024, un Bi-hebdomadaire d’information générale basé à Bamako.
Ainsi, cet investissement massif vise principalement à financer la commercialisation du coton, tout en apportant un soutien significatif à la Compagnie Malienne pour le Développement des Textiles (CMDT). Dans un pays où l’agriculture joue un rôle prépondérant, cet apport financier pourrait bien redéfinir les contours du secteur du coton, pilier économique du Mali.
A l’analyse, l’on peut dire que la BDM-SA, consciente du potentiel du coton malien sur les marchés internationaux, a décidé d’injecter ces fonds avec l’ambition de dynamiser la production et la commercialisation de cette précieuse fibre.
L’objectif est double : augmenter la quantité de coton produite tout en améliorant sa qualité pour renforcer la compétitivité du Mali sur le marché mondial. Cet apport financier substantiel est destiné à soutenir les producteurs de coton dans l’amélioration de leurs rendements et dans l’adoption de méthodes de culture plus durables.
Quant aux impacts, la CMDT, acteur central dans l’écosystème du coton au Mali, bénéficiera directement de cet investissement. Ces fonds permettront d’acquérir des équipements modernes, d’améliorer les infrastructures de traitement du coton et de financer des programmes de recherche pour développer de nouvelles variétés de coton résistantes aux changements climatiques.
Cette bouffée d’oxygène financière est vue comme un catalyseur qui permettra à la CMDT de jouer pleinement son rôle dans la valorisation et la commercialisation du coton malien, tout en assurant une rémunération équitable aux cultivateurs. Par ailleurs, l’on sait que le l’or blanc (coton ) joue un grand rôle dans l’économie Malienne.
La preuve, le coton, plus qu’une culture commerciale au Mali, il est le moteur de l’économie rurale et représente une source vitale de revenus pour des milliers de familles. Le secteur du coton est un employeur majeur, soutient la sécurité alimentaire et contribue significativement aux recettes d’exportation du pays.
Toutefois, l’investissement de 200 milliards de FCFA par la BDM-SA en est une reconnaissance et vise à renforcer cette filière capitale. Il est espéré que cet apport financier puisse impulser une nouvelle dynamique, accroître les revenus des agriculteurs et, à terme, favoriser le développement économique du Mali.
Notons que l’engagement de la BDM-SA à injecter 200 milliards de FCFA dans le secteur du coton malien est une initiative louable qui pourrait transformer l’économie du pays. En soutenant la CMDT et les producteurs de coton, cette injection financière promet d’améliorer la qualité et la compétitivité du coton malien sur le marché international.
Pour rappel, cet investissement, plus qu’une simple aide financière, est un signal fort en faveur du développement durable de l’agriculture malienne et un pas de plus vers l’autosuffisance économique. La transformation attendue du secteur cotonnier malien pourrait bien être le début d’une ère de prospérité renouvelée pour l’économie du pays.
Daouda Bakary KONE
