(CROISSANCE AFRIQUE)-Sous la présidence du ministre de la promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, se tient du 22 au 24 novembre 2023, un atelier d’analyse contextuelle de l’élaboration de la stratégie sectorielle pour la réinsertion socioéconomique des surveillances de violences basées sur le genre.
Organisé par le Fonds d’Appui à l’Autonomisation de la femme et à L’épanouissement de l’Enfants, la cérémonie de lancement a été présidée par le secrétaire général du dudit Ministère, M. Mandian Sangho.
Pour la circonstance, le SEGAL était entouré de la directrice du Fonds d’Appui à l’Autonomisation de la femme et à l’Epanouissement des enfants, FAFE, Mme Kanté Fatoumata Dioncoumba, de la représentante du Fonds des Nations-Unies pour la population, Dr Yaye F. Diouf et du chargé de Programme Violence Basée sur le Genre, M. Abdramane Coulibaly.
Cet atelier se tient avec l’appui du Fonds des Nations-Unies pour la Population (UNFPA). Il s’inscrit dans le cadre du renforcement de la prise en charge des personnes survivantes de violences Basées sur le Genre.
D’entrée de jeu, la directrice du FAFE, Mme Kanté Fatoumata Diankoumba a placé l’atelier dans son contexte, avant de remercier les partenaires et tous les participants. Elle a fait savoir que cet atelier est l’occasion pour les acteurs impliqués dans la réinsertion socioéconomique des personnes survivantes de Violences Basées sur le Genre d’explorer les pistes pour le développement de la stratégie pour la promotion du mieux-être des personnes vulnérables.
La représentante du Fonds des Nations-Unies explique que l’UNFPA se réjouit de la tenue de cet atelier qui, pour elle, permet le partage des expériences et des expertises permettant de renforcer le développement de la stratégie sectorielle. << Pour l’atteinte des trois résultats transformateurs et les Objectifs du Développement Durable, le programme pays CPD8 gouvernement du Mali-UNFPA soutient de manière stratégique l’élaboration des politiques et des stratégies >>, a-t-elle ajouté.
Dans son discours de lancement, le secrétaire général du Ministère de la Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille, M. Mandiou Sangho rapporte que les Violences Basées sur le Genre sont des graves problèmes de santé d’envergures internationales, exacerbées par la crise multidimensionnelle que le monde connaît de nos jours et dont les principales victimes sont les femmes et les adolescentes. Les survivants, selon lui, sont victimes de différentes formes de VBG, notamment le viol, l’agression sexuelle, l’agression physique, le mariage forcé entre autres.
Le Secrétaire général, Sangho explique déplore que l’ampleur des violences faites aux femmes s’est accrue ces dernières années au Mali. C’est la raison pour laquelle, dit-il, le gouvernement de la transition à travers le Ministère en charge de la promotion des femmes s’est engagé avec l’accompagnement des partenaires à porter des réponses idoines à ce phénomène.
D. KEITA